Les humains

Plume Latraverse

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Intro : (XX3333) Écoutez tous avec élan Ce que je vous raconte à l'instant Je crierai pas fort, je vas mordre personne J'essaye quelque chose juste pour le fun Je vous arracherai pas les tympans Tendez vote oreille en avant Je vas dire quelque chose de pas mal laid Faudrait pas que ma mère m'entendrait... Les hu - - - - - -mains C'est pas qu'est-ce qui a de plus fin Ça se fait des bobos exiprès Pour pouvoir les soigner après Les hu - - - mains C'est un mal pour un bien Y inventent des guerres avec l'intention   De connaître la réconciliation Un jeune amour toujours sincère Aime ben se donner un peu de misère Les coeurs à force de se serrer En viennent un jour à s'étouffer Et le pauvre amour, écrapouti En arrive à quitter le nid Comme l'oisillon fragile et fou Au risque de se casser le cou Les humains Sont casseurs de catins Ça se fout le coeur en pièces détachées Pis ça s'amuse à le remonter Les humains Quelle race de galériens ! Voguant sur l'océan de la peur Sur la coquille de leurs erreurs L'enfant prodigue et solitaire Qui cherche encore après sa mère Une rude étoffe de dur-à-cuire Pour I'étouffer dans ses soupirs Dans ses soupirs, il y a une naque Une flaque de larmes grosse comme un lac Son coeur s'y noie, dans une bouteille Dont le goulot lui bouche les oreilles Les humains C'est pas brillant ben ben Ça se donne des claques derrière la tête Pour se rappeler qu'ils sont bêtes Les humains Brassent de la marde pour des riens Ils aiment se mettre les pieds d'ins plats Quand on est tarte, on s'en sort pas La vie est faite de telle façon Que tout le monde puisse : faire des chansons Chansons d'esclaves ou de conquérants Ou ben berceuse pour les enfants La justice comme la poésie C'est une histoire de cercles d'amis C'est l'éternel recommencement Qui fait tourner la roue du temps Les humains Se répètent à chaque matin C'est un carrousel, une dynamo Crinkée par l'énergie des mots Les humains Soit de près ou de loin Sont humainement plus attachants Le jour où on les pogne en chantant Je voudrais finir ma cantate Avant de repartir à 4 pattes Ou de m'en aller les pieds devant Comme n'importe quelle vieux pédant En vous disant ces quelques mots Au risque de passer pour nono Si la guerre avait jamais existé C'est peut-être moé qui l'aurais inventée Les humains C'est pas qu'est-ce qui a de plus fin Quand ça s'ennuie, y faut que ça grouille Même si, après, ça les embrouille Les humains Ça se dévore et pis ça s'aime ben Des jours je les trouve tellement pourris Que je leur consacrerais ma vie Des jours je les trouve tellement pourris Que je pense que la toune est finie Finale :

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Cette chanson aborde la complexité de la nature humaine, évoquant à la fois ses défauts et ses paradoxes. Elle examine comment les gens se créent des blessures, parfois intentionnellement, pour pouvoir ensuite chercher à les guérir. Les relations amoureuses sont d'une sincérité touchante, mais peuvent parfois mener à la souffrance, comme un jeune oisillon qui risque sa vie en s'envolant. L’artiste soulève également des réflexions sur la répétition des erreurs humaines dans un cycle ininterrompu d’actions et de conséquences, tout en reconnaissant un certain charme dans notre condition, malgré nos nombreuses imperfections. Le contexte de la chanson reflète une réalité contemporaine où la société est souvent préoccupée par les conflits, tout en cherchant une forme de réconciliation. Les paroles offrent une critique à la fois humoristique et lucide sur les contradictions de la vie humaine, en mettant en lumière notre capacité à aimer et à souffrir simultanément. C'est une réflexion sur notre humanité, avec ses joies et ses douleurs, toujours dans une quête de sens et de connexion.