Le chant de l'égoutier

Plume Latraverse

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Intro : (2x) Je vis dans une ville, je vis sur une île Coincée dans un océan de banlieues Je reçois des bills de l'hôtel de ville Faut ben payer, si on veut chialer mieux ! Qu'est-ce qui va pas dans cette ville-là ? Se demandait le chef de la bourgade Cette inquiétude de mande une étude Y faut réanimer la mascarade !       Pourquoi mettre tant de gras dans la parade ? Pour mieux lâcher son tas au-dessus du stade ? Tant qu'à jouer sur les mots avec des phrases toutes faites (Pour maquiller nos dettes) Si on changeait la toile pour une toilette ? Gargantua pourrait chier là Comme les mégalomanes de son engeance Même qu'y peut ben emmener son chien On mettra des poteaux en conséquence De trou du cul, à trou dans rue Trous dans le budget et trous dans les mémoires On met des taxes comme des Tampax Pis on plante des petits arbres pour pus rien voir L'hôtellerie, farce à part, se sent tout triste ! Faut que la ville fasse sa part pour les touristes ! Ce toujours très intrinsèque de faire la bon apôtre Quand on fait le jars avec le fric des autres Baissez donc le prix du gaz, des cigarettes C'est déjà fait ! Ou Patchez les fuites de gaz avant que ça pète ! C'est comme la bière qui se fait la guerre C'est pas de la publicité qu'on achète Faites-en une sorte qui est assez forte Pis arrêtez de nous vendre des étiquettes ! Je vis dans une ville, je vis sur une île Un vieux volcan qui est plein d'yark ! Par en dessous À voir la mine de note stade en ruine Y a vraiment de quoi péter plus haut que le trou Pour qu'une ville soit authentique dans son centre Pas besoin d'y donner un mal de ventre ! Tant qu'à faire un lavement pour faire surfer les rats Faites donc le ménage dans le fonctionnariat ! (Cette idée de vouloir prendre le monde pour des bouches-trous Pour donner aux touristes ce qu'ils voient partout Cette idée de toujours prendre le monde des bouches-trous On est un peu touristes nous autres itou...) 1992, quel été de cul       (022002)

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Cette chanson évoque la vie dans une ville aux prises avec de nombreux problèmes, mettant en lumière les incohérences et les absurdités de la gestion municipale. À travers des métaphores et un ton humoristique, elle critique la façon dont les autorités maquillent la réalité pour plaire aux touristes tout en négligeant les véritables besoins des habitants. Les dépenses inutiles et les dettes accumulées sont abordées, soulignant un déséquilibre entre l'apparence d'une ville attrayante et la détérioration des infrastructures. Le contexte de cette chanson donne une voix au quotidien des citadins, confrontés non seulement à la bureaucratie mais aussi à l'ironie de vivre dans une ville qui se veut accueillante tout en négligeant son propre peuple. Ce mélange de cynisme et de réflexion sur l'authenticité des lieux en fait une œuvre pertinente dans un monde où la superficialité est trop souvent privilégiée.