4 ans après

Plume Latraverse

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Quand Elvis est mort ça m'a pogné d'ins rein      J'ai joué d'la flûte à bec jusqu'au lend'main matin          L'docteur est arrivé j'était à moitié mort       Y m'a réanimé à grand coup de pied dans l'corps [Refrain :] Oh yeah !  Oh yeah ! Pour c'qui est d'la mort d'Elvis, si tu veux mon avis Y fallait ben qu'i meurre pour r'venir en vie oh oui ! Le lendemain matin, les journaux étaient pleins        De vieilles photos d'Elvis et pis de Gilles Pellerin        On parlait rien qu'de ça su'toués stations d'radio         Elvis, on va faire encore d'l'argent su ton dos [Refrain] Y ont montré des photos de toutes ses limousines        Pis des photos d'son père couché dans sa piscine         Pis des photos d'sa "gate" en fer forgé             Devant l'beau gros château où y étais enfermé [Refrain] La nouvelle s'est pitchée dans tout le monde entier        On déplorait la mort du grand Elvis Presley        La rumeur disait qu'y était mort d'une overdose        J'avait comme le feeling d'avoir perdu que'qu'chose [Refrain] On en r'venait pas d'voir que le King était mort        On d'manda même l'avis du p'tit René Simard         On a pacté les avion ben pleins de monde qui braille         Pour aller à Memphis au show des funérailles [Refrain] Les jambes dégénérées pis la jeunesse en deuil       R'gardaient vieillir le rock autour de son cercueil        Les ch'veux dans un coup d'vent des belles années 50         Un coup d'vent qui r'ssemblait ben plus à un coup d'vente [Refrain] Des foulards, des t-shirts, des bas pis des chandails        Des brac'lets, des breloques pis des belles grosses médailles        Pis du papier d'toilette avec la face d'Elvis        Chez les vendeurs du temple de la ville de Memphis [Refrain] Le monde s'est garroché pour ach'ter ses records       On envoya des fleurs pour honorer son corps        Avis à tout les fan : continuez donc d'rocker !      Vous courrez p't'être une chance de pas trop engraisser [Refrain] C'est là que Farago et pis le canal 10        Donnèrent naissance bientôt à plein d'concours d'Elvis         On vit un tas d'mongols avec des jump suits blancs        Se couvrir de paillettes pour avoir l'air brillant N'ayez crainte ! le ridicule ne tue pas ...oh yeah !

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empty heart empty heart Dm, F/C, G, Bb, A7, Gm, C, F, Dm/C, Dm/Bb, Dm/A, E7, E7/D, E7/C, E7/B, A
empty heart empty heart A, E, D
empty heart empty heart A, G6/A, Bm/A, D7, D9, C#, D, B7, E, D#m, A#, C#m, G#, Bm, F#
empty heart empty heart C, F, Am, D7, G, G7, C7, Em, Dm
empty heart empty heart Am, C, D, F, E, Dm, G6, Em, A, B
empty heart empty heart F, C7, F7, Bb, Bbm, G7
empty heart empty heart C, Cmaj7, Am, Am7, Dm7, Fmaj7, G7, Em, D7, F#, F, Fm, Em7, G, Dm
La chanson évoque la réaction émotionnelle et presque chaotique provoquée par la mort d'Elvis Presley. Elle décrit comment, malgré la tristesse liée à cet événement, la situation a aussi entraîné une sorte de frénésie médiatique et commerciale autour de sa mémoire. Les journaux inondent d'articles, les fans affluent à Memphis pour ses funérailles, et tout un commerce autour de son image se développe, illustrant à quel point Elvis était synonyme de gloire et de mémoire vivante, même après sa disparition. Le contexte de la chanson se situe dans les années 1970, à une époque où la culture populaire était fortement influencée par des icônes comme Elvis. La réaction collective des fans et des médias face à sa mort montre comment cette figure emblématique continuait d'exercer une immense influence, tant sur le plan culturel que commercial. C'est aussi une réflexion sur la façon dont la mort d'une célébrité peut raviver une nostalgie et une célébration qui transcendent le chagrin.