Jacques Bonhomme

Pierre Selos

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[Verse 1] Je suis le fils de Jacques Bonhomme Celui qu’on appelle culterreux C’est moi qui sème et qui moissonne Le pain des gens l’hostie de Dieu [Verse 2] Depuis de nombreux millénaires Je suis le grand déshérité Et tanpis si crève à la terre Celui qui sait la travailler [Verse 3] Aux enfants des grandes cités On a dit que le paysan Qui n’est pas homme à fréquenter Descend du serf et du manant [Verse 4] Où se trouve le déshonneur ? Dites le moi qui m’écoutez Et pèsera-t-on notre sueur ? Quand viendra le temps de payer [Verse 5] Si les seigneurs ne passent plus Dans nos champs écrasant le blé Pour nous le sens est inconnu De ce qu’on nomme égalité [Verse 6] S’il est vrai que coule en nos veines Le sang de l’esclave affranchi Dans la farine et dans la laine Vous ne l’avez jamais senti [Verse 7] Apprends à aimer comme un frère Celui qui trace le  sillon Afin qu’à notre heure dernière Il n’y ait pas de désunion Apprends à aimer comme un frère Celui qui trace le sillon

Du même artiste :

empty heart empty heart C, Dm, G7, C7, F, Am, G
La chanson évoque la vie et le travail du paysan, souvent sous-estimé malgré son rôle essentiel dans la société. Elle souligne la fierté de ceux qui cultivent la terre, en rappelant que leur labeur est le véritable fondement de l’alimentation et de la communauté, presque comme une offrande à Dieu. L'artiste évoque aussi le mépris dont souffrent les agriculteurs, perçus comme issus d'un ancien système de servitude, et questionne l'idée d'égalité dans un monde où la sueur des travailleurs n'est pas reconnue. Il insiste sur l'importance de l'amour fraternel entre les gens, surtout envers ceux qui nourrissent la société, afin de promouvoir l'unité et l'harmonie. C’est un appel à la solidarité et à la reconnaissance de la dignité de chaque métier, en particulier celui de paysan.