Bercy Madeleine

Pierre Perret

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Verse: 1   La petite Madeleine que j’ai connue à Saint-Lazare Je l’ai Choisy pour son superbe Corvisart Elle avait le Saint-Placide et un sacré Buzenval      Elle avait tout un Arsenal      Je craignais que ce fût une Fille-Du-Calvaire Auquel cas faut s’méfier du Chardon-Lagache Et pour pas garder Lamarck L’eût fallu qu’jaille à Pasteur Moi pour Suffren non Bercy Verse: 2 Elle me répond qu’elle s’en tamponne le Froissart Vu qu’elle avait plusieurs amants qui la Courcelles Le Père-Lachaise Louis-Blanc Bolivar Richard Lenoir     Ce qui fait avec George Cinq       J’suis Censier avoir un beau Menilmontant Et comment obligado son Beaugrenelle J’y propose la Botzaris elle se porte Volontaires Et précise-t-elle j’ai Sablons Verse: 3 C’est la Gaîté nous Levallois dans mon Dupleix Elle me dit Issy je vis avec Etienne-Marcel Que tu me Défense le Sentier que tu me prennes la Chapelle     De Toute Façon Marcel-Sembat      Elle se met Sully présente la Tour-Maubourg Mais je descends aussitôt à Poissonnière Là le nez me Châtillon ça sentait le Caulaincourt Bref j’étais pas à Bel-Air Verse: 4 Prêts au Combat enfin nous nous dé-Mabillon Mais Passy vite qu’elle me dit vous Pernety Avant d’éteindre la Laumière laisse-moi ôter mon Pantin     Espèce de pauvre Gambetta      Pour montrer que je n’suis pas un Invalides Je lui Saint-Philippe-Du-Roule une Peletier monstre Et d’un vieux coup de Rambuteau je lui arrache un cri Denfert Ah quel Sulpice mes amis Verse: 5 Par malheur elle avait le Goncourt sa Motte-Piquet Avouez qu’Saint-Cloud à s’Dugommier le Jules-Joffrin Son p’tit Chaligny-Faidherbe était bien trop Billancourt     Elle demeurait une vrai Glacière      Elle Opéra un changement la Réaumur L’en Brochant en Chevaleret entre La Fourche Et la Muette à l’Anvers aussitôt je lui Bourg-La-Reine Jusqu’à temps qu’elle en Picpus Verse: 6 Vingt Dieux qu’Ségur t’as un Jourdain mais c’est Duroc Que c’est Plaisance dit-elle en saisissant Montreuil Elle me monge les Boulets Elle me Pompe le Boucicaut     Et bien sûr quelques mois plus tard      Elle me Télégraphe un jour la Bonne-Nouvelle Elle avait oublié de prend’ sa Bastille     Elle attendait ses Ranelagh elle a eu la Butte-Chaumont Et c’est le p’tit Edgar-Quinet               

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Cette chanson évoque les souvenirs d'un homme amoureux d’une femme nommée Madeleine, qu’il a rencontrée à Saint-Lazare. À travers des jeux de mots et des références géographiques parisiennes, il décrit ses rencontres avec elle dans différents quartiers de la ville, tout en mettant en lumière sa personnalité libre et pleine de charme. L’homme se rend compte qu’elle a de nombreux autres admirateurs, mais cela ne l’empêche pas d’exprimer son attachement et ses désirs. Le contexte est caractérisé par une ambiance de légèreté, typique de l’époque et de la culture parisienne, où la ville elle-même devient un personnage à part entière. Les allusions à des lieux célèbres et des esquisses de vie quotidienne donnent une dimension vivante et colorée à cette histoire de cœur. C’est un voyage à travers Paris et ses arrondissements, reflet d’un amour à la fois tendre et tumultueux.