La columbarium

Pierre Lapointe

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Intro : J’ai tout léché les vitrines bravant le columbarium  Désormais jamais plus  Non rien ni vent ni personne  Ne pourra m’empêcher de souffrir en paix  De lécher les vitrines du columbarium J’ai dégusté l’églantine ornant le columbarium  Désormais jamais plus  Non rien ni vent ni personne  Ne pourra m’empêcher de manger par la racine L’églantine décorant le columbarium               C’est un endroit presque magique  Qui ravive notre instinct tragique  Tout le monde est d’accord pour dire  Que la mort est chic  Au columbarium J’ai assemblé toutes les planches placées au columbarium  Désormais jamais plus  Non rien ni vent ni personne  Ne pourra m’empêcher de dormir en paix De sommeiller dans la boîte du columbarium J’ai exhibé mes péchés sur l’autel du columbarium  Désormais jamais plus  Non rien ni vent ni personne  Ne pourra m’empêcher de croquer la pomme D’aller pécher sur l’autel du columbarium             C’est un endroit presque troublant  Brillant d’or de noir et d’argent  Tout le monde est d’accord pour dire qu’il est épatant Tout le monde est passé pour passer  Tout le monde a brûlé une parole  Tout le monde a pleuré pour pleurer  Au columbarium au columbarium Au columbarium.                                             (3fois)

Du même artiste :

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empty heart empty heart Dm, Am, E, Em, F, G, Dm6, C, Dm/F
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empty heart empty heart Am, D, C, E, Fmaj7, Dm7, G, G#
empty heart empty heart Em, C, D, G, F, B
empty heart empty heart A, D, Am, Dm, E, A7
La chanson évoque un lieu chargé de symbolisme où la vie et la mort se côtoient. L'artiste parle de ses expériences et de ses réflexions face à ce qu'il désigne comme un "columbarium", un espace qui peut être perçu comme un sanctuaire pour ses pensées, ses souvenirs et ses regrets. Il s’y adonne à des activités symboliques, comme lécher des vitrines ou goûter des fruits, des actions qui semblent évoquer à la fois la jouissance des plaisirs de la vie et l'acceptation de la mortalité. Le columbarium devient finalement un espace où l'on fait face à ses péchés, et où le rapport à la mort est presque esthétique, renforçant une idée d'acceptation et de sérénité, malgré la tristesse qui l’accompagne. L'ensemble déclare que tout le monde, un jour ou l’autre, doit affronter cette réalité, en mettant en lumière notre humanité commune face à l'inévitable. C'est une réflexion sur la vie, la mort et l'héritage que l’on laisse derrière soi.