Qu'est-ce qu'on y peut

Pierre Lapointe et Clara Luciani

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| | | | Reste là, ne bouge pas Le temps que la beauté se fige Le temps d'apaiser les vertiges Que nos corps nous infligent Dans la moiteur de la chambre Dans le silence de l'abandon Essayer de se persuader Que ce n'était pas si bon      Quand deux corps se rencontrent Font leurs aveux Que l'on soit pour ou contre Au fond qu'est-ce qu'on y peut Nous resterons immobiles Dociles comme ces statues de marbre Qui sont poussières, nues et fragile Que personne ne regarde Que l'amour dure une vie Qu'il meurt à la fin de la nuit Ce soir tu seras mon trésor L'extension de mon corps      Quand deux corps se rencontrent Font leurs aveux Que l'on soit pour ou contre Au fond qu'est-ce qu'on y peut Que tu restes ou que tu t'en ailles Que ce soit grandiose ou banal Qu'importe si nos deux vies déraillent Quand mon corps est contre le tien J'oublie qu'un jour on aura mal Je me fous d'hier, de demain Quand deux corps se rencontrent Font leurs aveux Que l'on soit pour ou contre Au fond qu'est-ce qu'on y peut Quand deux corps se séparent Font leurs adieux Que l'on soit pour ou contre Au fond qu'est-ce qu'on y peut Au fond qu'est-ce qu'on y peut

Cette chanson évoque l'intensité d'une rencontre amoureuse, avec la beauté et la fragilité qui l'accompagnent. Les deux protagonistes se retrouvent dans un moment suspendu, où la passion et l'incertitude se mêlent. Ils essayent de saisir l'éphémère, face aux doutes et à la possibilité d'une séparation. Au fond, ils se rendent compte que peu importe ce qui arrive, l'essentiel réside dans l'instant partagé, même si la fin semble inévitable. Le contexte est celui d'une relation où le plaisir de la rencontre est déjà teinté de mélancolie, car ils savent que tout peut changer. C'est une exploration de l'amour dans sa forme la plus pure et la plus vulnérable, capturant le paradoxe entre l'extase du moment présent et la réalité des temps à venir.