Mes universités

Philippe Clay

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Intro : Mes universités, C'était pas Jussieu, c'était pas Censier, c'était pas Nanterre Mes    universités, C'était le pavé, le pavé de Paris, le Paris de la guerre On parlait peu de Marxisme Encore moins de Maoïsme Le seul système, c'était le système D D comme débrouille-toi D comme démerde-toi Pour trouver d'quoi Bouffer et t'réchauffer Mes universités, C'était pas la peine d'être bachelier pour pouvoir y entrer Mes    universités, T'avais pas de diplômes, mais t'étais un homme quand tu en sortais Nous, quand on contestait C'était contr'les casqués Qui défilaient sur nos Champs-Élysées Quand on écoutait Londres Dans nos planqu's sur les ondes C'était pas les Beatles qui nous parlaient. Mes universités, C'était pas Jussieu, c'était pas Censier, c'était pas Nanterre Mes    universités, C'était le pavé, le pavé d'Paris, le Paris de la guerre Pourtant, on tenait le coup Bien des fois entre nous On rigolait comme avant ou après Mais quand ça tournait mal Fallait garder le moral Car y'avait pas de came pour oublier   Changement de tonalité : Mes universités, C'était mes 20 ans, pas toujours marrants, mais c'était le bon temps   Mes    universités, Si j'en ai bavé, je m'ferais pas prier pour y retourner Bien sûr, l'monde a changé Tout ça, c'est du passé Mais ce passé, faut pas vous étonner Il est tellement présent Qu'on n'comprend plus maintenant C'qui n'tourne pas rond ...dans vos universités... Instrumental : ... (Ad libitum)

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, Am, D, G, C, Am6, B4, Bm/F#, Am7, E7, D7, A7, G/F, Eb, Bbm7, Ab, Cm/G, Fm, Bbm, Eb7, Bb7, Db
empty heart empty heart Bb, Gm, Cm, F, F7, Cm7, Dm7, C7, Bb/A, Dm, B, C#m, F#7, G#m, C#m7, D#m, C#7, F#, C, G7, Am, Em, D7, G, C6, Cmaj7
empty heart empty heart C, G7, Dm7, Am7, D7, G, Cm, Fm, Ab7, F7, Bb7, Ebmaj7, Db7, C7
empty heart empty heart C, G7, Dm7, Am7, D7, G, Cm, Fm, G#7, F7, Bb7, Ebmaj7, Db7, C7
La chanson évoque une époque révolue, celle de la jeunesse et des luttes des années 68, plongée dans le contexte tumultueux de Paris. L'artiste parle de ses "universités" comme étant plus que des établissements scolaires, il évoque les rues, les rencontres et les expériences partagées, où la débrouillardise et l'esprit de contestation étaient de mise. Il souligne que même sans diplômes, l'esprit de camaraderie et la résilience étaient essentiels pour surmonter les difficultés. Bien que le temps ait passé et que le monde ait changé, cet héritage reste profondément ancré dans sa mémoire, rendant chaque souvenir encore plus précieux.