Le tapis du salon

Philippe Chatel

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Un petit garçon s'imaginait que le grand tapis du salon Etait un immense royaume habité pas les démons Ceux-ci vivaient dans les carrés jaunes et il ne fallait pas y tomber Quand on passait sur les triangles rouges un peu partout clairsemés Le petit garçon s'imaginait que les lignes vertes étaient des pass'relles Le seul chemin permettant d'aller de la terre au ciel Et chaque jeudi chaque dimanche il jouait sur le grand tapis Il s'imaginait risquer sa vie sans faire de bruit Il voulait absolument gagner le pays des anges et des saints Mais cela était si difficile qu'il recommençait en vain Arriva le dimanche redouté où son pied si sûr vint à glisser Là où il ne fallait surtout pas, sur le carré jaune du danger Je sais mon enfance est loin déjà, mais je me prends à penser parfois Que je n'ai jamais tué les démons qui vivent dans mon imagination

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, Em6, F, E7, Am, Fmaj7, D#
empty heart empty heart F, Am, Em, C, Dm, G7, F#m
empty heart empty heart G, Bm, C, Am, D7, E7
empty heart empty heart Am, F, E, Em, Dm, E7, C
empty heart empty heart Am, Em, F, C, G, E, B
empty heart empty heart Em, C, Am, B7, Bm
empty heart empty heart D, Dmaj7, Em7, A7, B7, D7, G, F#m, A4, C#7, B4
empty heart empty heart A, C#m, D, F#m, Bm, Dm, E7
empty heart empty heart D, Bm, Em, A7, F#m, D/C#, Dm, Bb7, Eb, Cm, Fm, Ab
Cette chanson raconte l’histoire d’un petit garçon qui voit le grand tapis du salon comme un vaste royaume peuplé de démons. Pour lui, les zones jaunes représentent un danger à éviter, tandis que les lignes vertes sont des chemins vers un monde supérieur. Chaque dimanche, il s'adonne à cette aventure imaginaire, rêvant de surmonter des obstacles pour atteindre le pays des anges et des saints, mais il finit par trébucher sur le carré jaune, symbolisant les défis de la vie. Le contexte parle de l'enfance et de l'imaginaire, évoquant à quel point les jeux d'un enfant peuvent être des reflets des peurs et des espoirs qui l'habitent. Au fil du temps, il revient parfois sur ces souvenirs, réalisant que les démons considérés comme des peurs ne disparaissent jamais vraiment, mais restent ancrés dans son esprit. C'est un hommage à la puissance de l'imagination et aux luttes personnelles que nous portons en grandissant.