Sous les palétuviers

Pauline Carton

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Tonalité originelle: Gb Mesures à 2 temps : 1 temps | 1 temps Transcription de la version filmée avec André Berley: (Intro Parlée:) (Honorine): « Pedro, est-ce le chant du fufu ou l'odeur du poivrier ? Je me sens une autre femme. » (Pedro): « Honorine, viens sous les palétuviers ! » (Honorine): « Sous les palétuviers ? Oh ! Vous en avez de ces mots ! » (Intro musicale): S/A| | | | | (Pedro): L'amour, ce fruit défendu,      Vous est donc inconnu?        Ah! Cela se peut-il,     Joli petit bourgeon d'avril? (Honorine): Non! Je ne l'ai jamais vu,     Jamais vu, ni connu,   Mais mon cœur ingénu      Veut rattraper, vois-tu,     Tout le temps perdu! (Pedro): Ah! Rien ne vaut pour s'aimer Les grands palétuviers, Chère petite chose! (Honorine): Ah! Si les palétuviers, Vous font tant frétiller, Je veux bien essayer... (Modulation à la quarte : en ) (Pedro): Ah! Viens sous les "pa" ...! (Honorine): Je viens sous les "pas", Mais j'y vais pas à pas! (Pédro): Ah! Suis-moi ! Veux-tu...? (Honorine): J'te suis, pas têtue, Sous les grands "palétu" ... (Pédro): Viens, sans sourciller ! Allons gazouiller Sous les palétuviers ! (Honorine): Ah! Oui, sous les "pa, pa, pa, pa" Les "pa, pa", les "tu, tu" Sous les palétuviers ... (Pédro): Ah! Je te veux sous les "pa", Je te veux sous les "lé", Les palétuviers roses ... (Duo): Aimons-nous sous les "palé" ! Prends-moi sous les "létu" ! Aimons-nous sous les "viers"...!         (Retour à la tonalité initiale :) (Pédro): Ah! Ton coeur me semble encore Hésiter, cher trésor Mais je veux tout oser Pour un p'tit, tout petit baiser! (Honorine): Un vertige m'éblouit Un baiser, c'est exquis... Mais dès qu'il sera pris, Je crains d'être pour lui L'objet du mépris!... (Pédro): Non, le mépris, je t'en prie, Ce n'est pas dans mes prix, Car je suis pris, mignonne... (Honorine): Ah! Mon coeur est aux abois Je te donne, ô mon roi, Mon corps au fond des bois ... (Au refrain en ) (Pedro): Près des arbres enchanteurs, Viens goûter les senteurs, Ce cocktail où se mêlent Le gingembre avec la cannelle ! (Honorine): Oui, c'est l'effet du tropique Qui me pique, pic, pic, pique... Je sens les muscadiers Je sens les poivriers Et les bananiers!... (Pedro): Le parfum des néfliers Et des doux pistachiers N' vaut pas l'étuvier tendre ... (Honorine): Tous ces arbres tropicaux Vous incitent aux bécots Allons-y mon coco!... (Modulation à la quarte : en ) (Pedro): Ah! Viens sous les "pa" ...! (Honorine): Je viens sous les "pas", Mais j'y vais de ce pas! (Pédro): Ah! Suis-moi ! Veux-tu...? (Honorine): J'te suis, pas têtue, Sous les grands "palétu" ... (Pédro): Viens, sans sourciller ! Allons gazouiller Sous les palétuviers ! (Honorine): Ah! Oui, sous les "pa, pa, pa, pa" Les "pa, pa", les "tu, tu" Sous les palétuviers ... (Pédro): Ah! Je te veux sous les "pa", Je te veux sous les "lé", Les palétuviers roses ... (Duo): Aimons-nous sous les "palé" ! Prends-moi sous les "létu" ! Aimons-nous sous les "viers"...! Si je comprends bien Tu me veux mon chien Sous les grands "palé"...     Tu  viens!...           

Cette chanson évoque une rencontre romantique entre deux personnages, Pedro et Honorine, qui flirtent sous les palétuviers, symbole d'un amour plein de promesses. À travers un échange léger et malicieux, ils parlent de l'amour et de l'innocence, tout en évoquant les sensations exquises que leur inspirent la nature environnante. Honorine découvre peu à peu ses émotions, tandis que Pedro l’invite à explorer cette intimité, teintée de curiosité et d’un brin de désir. Le cadre se déroule dans un cadre tropical, riche en senteurs et en couleurs, créant une atmosphère envoûtante qui accentue la magie de ce moment partagé. Les palétuviers deviennent ainsi des témoins silencieux de leurs élans de cœur et de leur complicité croissante.