La gigue à Mitchouano

Paul Piché

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St-Scholastique ou parc Forillon, Fallait partir de bon matin Pour les touristes ou leurs avions, On est toujours dans l'chemin        Les gens ont perdu leurs maisons, Leur terre et pis leur pays Tout ce que j'ai pu faire c't'une p'tite chanson Qui ira pas plus loin qu'ici        Turlutte : (2x) Dans l'nord y a un moulin qu'y a empoisonné tous les indiens Apparemment ça répondait vraiment à un besoin        Pis on leur d'mande après ça de r'garder le bon côté d'la vie De pu chasser, de pu pêcher, d'arrêter d'faire des p'tits      Y aurait ni tête ni pieds pourrait pas travailler dans l'pâte et papier         Y aurait ni tête ni pieds pourrait pas travailler dans l'pâte et papier        Vas-tu falloir attendre qu'y'aille démolit toutes nos maisons Attendre d'être empilés dans des bâtisses faites en carton       Vas-tu falloir attendre d'être rendu fous d'être affamés Attendre d'avoir la corde au cou les mains ben attach??es       Mais on a pas assez eu d'misère Y nous faudrait l'enfer avant d'se révolter         Mais on a pas assez eu d'misère Y nous faudrait l'enfer avant d's'organiser          Pis les étudiants objectivement s'inquiètent pour passer le temps Y gardent la connaissance entre eux comme le riche son argent        Ou ben on signe rien qu'une pétition, c'est pas ben ben risqué Y a pas d'danger qui voyent ton nom sur des feuilles tout fripées      C'est l'à qu'on s'cache la face pour faire nos grimaces sur des bouts d'papier        C'est l'à qu'on s'cache la face pour faire nos grimaces sur des bouts d'papier        On s'est r'gardé à bout portant l'nombril au premier plan On sait qu'on est du monde peureux avec un bel accent        Mais vas-tu falloir attendre qu'y viennent nous chercher comme des boeufs Quand on sera rendu rien qu'd'la viande on sera pas moins nerveux       Mais on a pas assez eu d'misère Y nous faudrait l'enfer avant de se révolter       Mais on a pas assez eu d'misère Y nous faudrait l'enfer avant d's'organiser       

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La chanson évoque la perte des racines et des terres, soulignant la difficulté à se relever face à des injustices sociales et à l'indifférence du monde. Elle dépeint un tableau de désespoir, où les habitants, spoliés de leurs maisons et de leur mode de vie, se retrouvent pris au piège d'une réalité qui les pousse à l'inaction. Il est question de l'attente désespérée d'un changement, alors que l'on se sent souvent impuissant et résigné face aux conséquences de la misère. Cette oeuvre fait écho à des problématiques contemporaines, comme celle des populations déplacées et des luttes pour la préservation de l'identité culturelle. Elle sonde les difficultés d'une société qui, bien qu'aware de ses malheurs, peine à s'organiser pour revendiquer ses droits et rétablir la justice.