Heureux d'un printemps

Paul Piché

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Intro : Heureux d'un printemps qui m'chauffe la couenne Triste d'avoir manqué encore un hiver J'peux pas faire autrement ça m'fait d'la peine On vit rien qu'au printemps l'printemps dure pas longtemps ... Aussi su l'bord d'mon trou j'me creuse la tête J'pense au bonheur des gens j'sais ben qu'ça va pas durer Ça a l'air qu'ça prend des sous pour faire la fête À qui appartient l'beau temps l'hiver l'été durant L'été c'est tellement bon quand t'as la chance D'avoir assez d'argent pour voyager sans t'inquieter Pour le fils d'un patron c'est les vacances Pour la fille du restaurant c'est les sueurs pis les clients On dit qu'l'hiver est blanc comme un nuage Mais ça évidemment dans l'chalêt près du foyer Dans l'fond c'est salissant au prix s'qui est l'chauffage Y'a pas pire moment d'l'année quand t'es pris pour t'endetter Fait qu'j'm'en retourne dans mon trou creuser ma peine J'ai vu l'surintendant j'peux'rien t'dire en attendant Le jour où ça sera nous qui ferons la fête Imaginez l'printemps quand l'hiver sera vraiment blanc Heureux d'un printemps qui m'chauffe la couenne Triste d'avoir manqué encore un hiver J'peux pas faire autrement ça m'fait d'la peine On vit rien qu'au printemps l'printemps dure pas longtemps Heureux d'un printemps qui m'chauffe la couenne Triste d'avoir manqué encore un hiver J'peux pas faire autrement ça m'fait d'la peine On vit rien qu'au printemps l'printemps dure pas longtemps.

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empty heart empty heart C, G, Am, F, Em
empty heart empty heart C, Am, Em, F, Fm, Bb, Gm, G, Dm
empty heart empty heart C, C2, Am, G, F, Dm
empty heart empty heart Am, G, E, F
empty heart empty heart F#m, A, D, E, C#m, B7/4
empty heart empty heart Am, G, E
empty heart empty heart Dm, Dm9, Am7/D, G/D, A/D, F, C, Fmaj7, Em7, Dm7, Gm6, Dm/A, Am7, G9, Dm6/F, Am, G, Em, A11/E
empty heart empty heart G, Bm, C, D
empty heart empty heart Em, Am, D, C, G, D4, D2
Cette chanson évoque les sentiments ambigus liés à l’arrivée du printemps, en exprimant la joie de retrouver la chaleur après un hiver rigoureux. Cependant, il y a une mélancolie sous-jacente face à un hiver manqué, ainsi qu'une réflexion sur les inégalités sociales. Le narrateur ressent de la peine en constatant que, pour beaucoup, le printemps et l'été ne sont pas synonymes de vacances et de liberté, mais plutôt de travail acharné. Les beaux jours sont souvent réservés à ceux qui en ont les moyens, laissant les autres dans la lutte quotidienne. Ce contraste entre l’optimisme de la saison et les réalités de la vie quotidienne crée une atmosphère touchante.