La chanson du prisonnier

Paul Brunelle

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

S'il était quelque part en ce monde Quelqu'un qui m'aimerait un peu, Ma misère serait moins profonde Car, tout seul, on est si malheureux Oh ! Venez ce soir au clair de lune Entendre le récit si touchant De tous les malheurs, de l'infortune Qui nous brisent depuis si longtemps Oui, j'avais autrefois une amie Cent fois plus belle que le jour, Un ami jaloux me l'a ravie, Je l'ai tué pour venger mon amour Enchaîné presque au fond de la terre, Tout seul dans un sombre cachot, Oui, je pleure en faisant ma prière Mais personne n'entend mes sanglots Si j'avais, comme un oiseau, des ailes De ma prison, oui, je pourrais m'enfuir Oui, j'irais dans les bras de ma belle, Libre enfin je m'en irais mourir Pour finir, s'il était quelque part en ce monde Quelqu'un qui m'aimerait un peu, Ma misère serait moins profonde Car, tout seul, on est si malheureux

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La chanson évoque la douleur d'un homme enfermé qui ressent une profonde solitude et désespoir. Il regrette la perte de son amour, survenue à cause d'un acte tragique motivé par la jalousie. Dans son cachot, il pleure, implore, et rêve d'évasion, tantôt imaginant des ailes pour s'envoler vers la liberté, tantôt exprimant le souhait qu'il existe quelqu'un dans ce monde pour partager son fardeau et atténuer sa souffrance. Le contexte de cette chanson semble illustrer non seulement une histoire personnelle de perte et de chagrin, mais aussi une réflexion sur les conséquences des actes impulsifs et la quête désespérée d'amour et de rédemption. Les thèmes de la solitude et du regret résonnent profondément, mettant en lumière la fragilité des relations humaines et la douleur qu'une vie sans amour peut engendrer.