Le Chalet

Patrick Font

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[Verse 1] Si ça va pas mon vieux si tu as mal au crâne Et le cœur plein de crasse et Paris plein les cannes Tu sauras que là-haut du printemps au printemps Le chalet tout les soirs est plein de cris d’enfants Le Soleil en septembre se lève à 10 heures Sur des toises avachies et des concerts de fleurs Quand l’odeur du café envahit l’univers Isabelle apparaît dans son pyjama vert     [Verse 2] J’ai chanté trop longtemps des histoires d’Épinal Des couplets empruntés à des cartes postales Où des amants marchaient sous la voûte des cieux Sans jamais foutre un pied dans la bouse des bœufs C’était à coup sûr des amants équilibristes Qui avaient fait leurs classes chez les parachutistes Allez viens donc là-haut tu verras des amours Qui ne prétendent pas rimer avec « toujours »   [Verse 3] Pas loin du lac Léman tout près du lac d’Annecy À quatre-vingt-dix minutes de l’Italie Tu verras des vallées qui s’ouvrent généreuses Comme les bras de l’enfance quand elle est amoureuse Ah mon vieux qu’il fait bon y planter son regard Viens donc te réveiller au matin savoyard Je fermerai ma gueule et tu ne diras rien Et nous aurons un peu la sagesse des chiens   [Verse 4] Ne t’attends pas à voir le Paradis là-haut On a des tragédies comme chez les oiseaux Dévorés par les chats qui torturent sans faiblesse Et qui ont dans les yeux des clairières de tendresse Les enfants c’est gentil cruel et cetera Ça ne vient pas toujours quand tu leur tends les bras Mais à la fin du compte et en fin de journée Te voilà rajeuni par un double baiser    [Verse 5] Viens j’ai changé de vie j’ai changé de godasses Et j’écris mes chansons le cul sur la caillasse J’attrape le rhume des foins et je titille les noisettes Et je traque la myrtille au milieu des fillettes Heureux comme un satyre aux petits pieds fourchus Je vais de pierre en pierre sur les torrents bourus Allez viens donc là-haut on dira des conneries Et nous dirons « Je t’aime » aux sources du pays     [Verse 6] Les fenêtres au chalet s’éteignent une à une Ne restera bientôt qu’un vieux toit sous la Lune Aujourd’hui on a vu le col des Aravis On a croisé un chat et il nous a suivi Sur les portes des chambres sont écrits les prénoms Des héros familiers de mes futures chansons S’il te plaît ma guitare jouons un peu moins fort Juste de quoi bercer le bonheur qui s’endort

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La chanson évoque un refuge montagnard, un endroit où l'on peut échapper aux tracas du quotidien et retrouver la simplicité de la vie. Elle décrit des moments de bonheur partagé, souvent à travers les rires des enfants et la douceur du matin savoyard. Au fil des vers, l'auteur raconte ses souvenirs, ses réflexions sur l'amour et la nostalgie, tout en ancrant ses pensées dans la beauté des paysages environnants et l'authenticité des relations humaines. Le contexte semble être celui d'un retour à des valeurs simples, un désir de reconnecter avec l'enfance et la nature. C'est un appel à se laisser porter par la joie de vivre, même face aux défis de la vie. Les activités quotidiennes sont teintées d'une forme de poésie, invitant à savourer chaque instant de bonheur partagé.