J'y vais

Patrick Fiori

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S'il faut marcher une vie entière Pour voir mon enfance dans les yeux J'y vais S'il faut retrouver sa lumière Quand la chandelle en vaut le jeu J'y vais Comme un tout premier regard Le début de mon histoire Et dans chacun de nos pas On emporte comme une ombre D'ici jusqu'au bout du monde Qu'importe où le temps nous portera Il est là Il est la voix qui nous chante Joli fantôme qui nous hante Cet enfant qui nе nous quitte pas Toute ma vie viеnt de la sienne Toute sa vie tient dans mes veines S'il fallait traverser les mers Pour embraser les terres de feu J'irai eh eh Retrouver mes rêves d'hier Pour leur donner le monde en mieux J'y vais eh eh Quand le passé me distance Je l'entends rire en silence Et dans chacun de nos pas On emporte comme une ombre D'ici jusqu'au bout du monde Qu'importe où le temps nous portera Il est là Il est la voix qui nous chante Joli fantôme qui nous hante Cet enfant qui ne nous quitte pas Dans les chansons les prières  Tous nos secrets perdus dans le temps Eh eh j'y vais Dans ces printemps sans hiver Dans tous les miroirs aux reflets d'avant J'y vais C'est dans chacun de nos pas Dans chacun de nos pas  J'y vais Dans chacun de nos pas Dans chacun de nos pas       J'y vais

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Cette chanson évoque un voyage intérieur chargé de souvenirs d'enfance et de quête d'identité. L'artiste exprime le désir de retrouver la lumière et les rêves de ses débuts, soulignant la nécessité de marcher sur le chemin de la vie pour reconnecter avec son passé. À travers les pas que l’on fait, il y a une façon de porter avec soi les ombres et les souvenirs, où que l'on aille. Le propos met en lumière l'importance des liens avec notre histoire personnelle, tout en célébrant la mémoire de l'enfant qui demeure en nous. C’est une invitation à embrasser les rêves perdus, à les garder vivants, et à avancer avec confiance, peu importe les distances à parcourir. Les références aux saisons et aux miroirs évoquent ce processus de réflexion et de découverte à travers le temps, rendant chaque pas significatif.