4 mots sur un piano

Patrick Fiori

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Quatre mots sur un piano, ceux qu'elle a laissés Quatre c'est autant de trop, je sais compter       Quatre vents sur un passé, mes rêves envolés Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ?    Ne le saurai-je jamais ?  Quatre très banal, cliché, dénouement funeste Trois moins deux qui s'en vont, ça fait moi qui reste Caresses, égard et baisers, je n'ai pas su faire La partager, me soufflait Lucifer       Depuis je rêve d'enfer                                Moi j'aurais tout fait pour elle, Pour un simple mot  Que lui donne l'autre que je n'offrirais  Elle était mon vent mes ailes   Ma vie en plus beau Était-elle trop belle ou suis-je trop sot ? N'aime-t-on jamais assez ?   Quatre années belles à pleurer, maigre résumé Cartes jouées, mais la reine s'est cachée           Quatre millions de silences, de regrets qui dansent Les questions, les soupirs et les sentences Je préférais ses absences Moi j'aurais tant fait pour elle, Pour boire à son eau Que lui donne l'autre que je n'offrirais Elle était mon vent mes ailes Ma vie en plus beau Était-elle trop belle ou suis-je trop sot ? N'aime-t-on jamais assez ? Vous étiez ma vie comme la nuit et le jour Vous deux noués filiez mon parfait amour   Un matin vous m'avez condamnée à choisir Je ne vous aimais qu'à deux Je vous laisse, adieu Choisir serait nous trahir Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ? Ne le saurai-je jamais ?

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La chanson évoque la douleur d'une séparation et les regrets qui en découlent. Elle parle de souvenirs d'un amour passé, de promesses non tenues et de questions sans réponses. Le protagoniste ressent le vide laissé par l’autre et se demande ce qu'il aurait pu faire différemment pour préserver cette relation. Les "quatre mots" symbolisent des émotions et des pensées inexprimées, reflet d'un amour perdu qui hante encore son existence. Dans un contexte où l'amour et la perte se côtoient, les paroles mettent en lumière les défis émotionnels de la fidélité et du déchirement entre deux amours. L'idée de choisir entre deux personnes et la lutte qui en résulte font écho à des dilemmes universels sur l'attachement et la douleur. Ces réflexions révèlent une vulnérabilité et une quête de sens face à un passé chargé d'instants précieux.