Les cigales s'en foutent
Patrick Bruel
Intro : (x4) Je rêve de saisons à l'ombre des platanes, Où le coeur va et flâne A perdre la raison Et où s'immobilisent Les tempêt's, les tracas La peine, les caprices Comme un sirop d'orgeat. Car du temps des cerises Où tu n'aimais que moi Et qui s'enfuit déjà Les cigales s'en foutent Les cigales s'en foutent Oui, du temps des cerises Où j'étais tout à toi Les cigales au mois d'août Ne se souviennent pas Ne se souviennent pas Les cigales s'en fou- - - -tent Je rêve de veillées Aux heures vagabondes Et où l'orage gronde Sans jamais inquiéter Où dans la pesanteur Des slows longs de l'été Sans sanglot, sans pudeur Je saurai t'oublier Car du temps des cerises Où tu n'aimais que moi Et qui s'enfuit déjà Les cigales s'en foutent Les cigales s'en foutent Oui du temps des cerises Où j'étais tout à toi Les cigales au mois d'août Ne se souviennent pas Ne se souviennent pas Les cigales s'en foutent Je rêve d'un été Au soleil si violent Que même le passé Danserait nonchalamment Et dans les sables d'or Comme un dernier serment J'enfouirais nos remords Et viendrait l'océan Car du temps des cerises Où tu n'aimais que moi Et qui s'enfuit déjà Les cigales s'en foutent Les cigales s'en foutent Oui, du temps des cerises Où j'étais tout à toi Les cigales au mois d'août Ne se souviennent pas Ne se souviennent pas Les cigales s'en foutent Instrumental : (Ad libitum)