La prétention de rien
Pascal Obispo
Qui peut prétendre me connaître? Sans se contenter du paraître, Images toutes faites ou projections C' qu'on vous prête est à confusion, Qui peut prétendre me comprendre? Quand il faut de tout se défendre, Passer les "on-dit", casser la glace Et gratter le vernis en surface, Quand soi-même on cherche et se perd, Pour toute une vie qu'on veut bien faire, Je suis comme je suis, et j'aime comme j'aime, Même si j'en paie le prix, je suis comme je suis Je suis mes envies, comme me suivent ceux qui m'aiment Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien, Parfois même à rien, je suis comme je suis En tout cas je n'ai La prétention de rien Qui peut prétendre avoir la clé? De mon enfance et ses ratés, Rangez tous vos clichés qui rassurent, des blessures à vif sous l'armure, Mais qui peut prétendre encore prétendre avoir un jugement à rendre, Et pouvoir s'regarder en face, dire ce qu'il aurait fait à ma place, Quand moi-même je cherche et m'y perds, pour tout un cirque qu'il faut bien faire Je suis comme je suis, et j'aime comme j'aime, Même si j'en paie le prix, je suis comme je suis Je suis mes envies, comme me suivent ceux qui m'aiment Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien, Parfois même à rien, je suis comme je suis En tout cas je n'ai La prétention de rien Je suis comme je suis J'aime comme j'aime Je suis comme je suis Je rêve comme je rêve Je suis mes envies Comme suivent ceux qui m'aiment Je rêve comme je rêve Plutôt mal que bien Parfois même à rien Je suis comme je suis En tout cas je n'ai La prétention de rien Je suis comme je suis