Ce qu'on voit, Allée Rimbaud

Pascal Obispo

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(x2) Ce qu'on voit derrière les grilles C'est pas le sourire des filles Ce qu'on boit depuis le ruisseau C'est pas le sang du bordeaux Ce qu'on voit derrière les nuages C'est pas le grand paysage De la faille du Grand Canyon Qui ne dérange plus personne Ce qu'on voit, ce qu'on entend De la pluie ou bien du vent C'est une saison qui se perd C'est l'enfer, c'est l'enfer     Ce qu'on entend sur les plages C'est pas le grand cri sauvage D'un poète de dix-sept ans Qui vend des glaces pour un temps Y'a pas de poèmes sans je t'aime Sans Rimbaud et sans Verlaine Sans un coeur pur sous la peau Sans musique et des sanglots Ce qu'on voit, ce qu'on entend De la pluie ou bien du vent C'est une saison qui se perd C'est l'enfer, c'est l'enfer     

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empty heart empty heart Am, Em, F, E, Dm, G
empty heart empty heart

Ici

A, D/F#, Bm, E, D
empty heart empty heart G, Em, C, D
empty heart empty heart F, Dm, Am, Bb, C, Am7, A
empty heart empty heart Em, D, C, Am, B, Em7, F, G, G4, A4, A, Bm
empty heart empty heart Em, A, Bm, G, F#m, A#
empty heart empty heart Cm, G7/4, Abmaj7, Fm9, G, G7, Fm7, Bb7, Ebmaj7, Cm7, Ebmaj9, D7, Eb, C, C7
empty heart empty heart D, A, E, C#m/G#, F#, G, D2, D4, F
Cette chanson évoque un monde où les apparences sont trompeuses. Derrière les grilles, la réalité est bien différente de ce qu'on pourrait croire, loin des idylles et des rêves. Elle parle d'une désillusion où la nature, les paysages majestueux et même les plaisirs simples sont obscurcis par un sentiment de perte et de souffrance. Les références littéraires à des poètes célèbres soulignent le vide que laisse l'absence d'émotion authentique et de passion. C'est une réflexion sur une époque qui glisse entre nos doigts, marquée par des échos de mélancolie et de désespoir. Ce tableau pénible semble dépeindre une saison désenchantée, où même la beauté du monde est teintée d’angoisse.