Cayenne

Parabellum

Transposer:

Je me souviens encore de ma première femme    Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme ! La Reine des morues de la plaine Saint-Denis, Elle faisait le tapin dans la rue d'Rivoli ! Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Elle aguichait l'client quand mon destin d'bagnard Vint frapper à ma porte sous forme d'un richard... Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,    Lui mit la main au cul et la traita d'putain Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Les crânes à la mer Moi qui était son hommes et pas une peau de vache, Moi qui dans ma jeunesse pris des principes d'apache, 'sortis mon 6. 35, et d'une balle en pleins coeur Je l'étendis raide mort et fus serré sur l'heure ! ... Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Aussitôt arrêté, 'fus mené à Cayenne. C'est là que j'ai purgé le forfait de ma peine... Jeunesses d'aujourd'hui, ne faites plus les cons, Car d'une simpl' conn'rie, on vous jete en prison ! ... Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té ! Si je viens à mourir, je veux que l'on m'enterre Dans un tout p'tit cim'tière près d'la porte Saint-Martin, Quat'cent putains à poil viendront crier très haut : "C'est le roi des julots que l'on met au tombeau ! " Mort aux vaches ! Mort aux condés ! Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sur'té !  (x2)

Du même artiste :

empty heart empty heart C, Eb, Bb, F, G#, G, D, A
empty heart empty heart Am, G, F, E7, C, E, Em
empty heart empty heart A, E, B, C, D
empty heart empty heart D, G, A, B, E, F#, C
empty heart empty heart E5, D5, B5, C5, G5
empty heart empty heart D, F#, A, C, Eb
empty heart empty heart G, Em, C, D
La chanson évoque le récit d'un homme qui se remémore sa première femme, Nina, une prostituée au caractère bien trempé, qui vivait en toute liberté dans un monde brutal. Lorsqu'un client méprisant l'insulte, il réagit de manière violente, ce qui le conduit directement à Cayenne, une célèbre colonie pénitentiaire. Dans sa narration, il dénonce la répression et tire un triste bilan de ses choix, avertissant les jeunes générations des conséquences de leurs actes. À la fin de sa vie, il souhaite être enterré avec dignité, entouré de celles qu'il aime, un geste symbole de rébellion et de loyauté envers son passé. Ce tableau brut de la société met en lumière la violence et l'injustice, tout en intégrant un cri de ralliement pour ceux qui vivent en marge.