Patrick Bruel

Oldelaf

Transposer:

A chaque lendemain de cuite T'as la tête comme une marmite Tu mets trois jours à ten remettre Et t'as du mal à l'admettre Quand on te prend en photo Tu contractes les abdos Tu accuses tes fringues vintage De rétrécir au lavage Pour te sentir plus normal Tu fais du sport dans une salle Mais à chaque fois que tu cours Faut que t'en parles aux gens autour T'as l'impression que tout fout le camp T'as même pris une carte Auchan T'as des douleurs passagères Et Bowie est sous une pierre Et Patrick Bruel a soixante ans     Ça te fait tellement bizarre lorsque tu l'entends Et Patrick Bruel a soixante ans     Et ce sera ton tour dans pas longtemps   Pour te mettre du baume au coeur Tu fais toujours le charmeur Tu parles aux belles aux yeux bleus Et elles elles t'appellent Monsieur Ça plaît pas trop à tes filles Tu t'sens con quand elle te grille Tu leur dis c'est juste un jeu Et tut'sens encore plus vieux Tu leur fais promettre en l'air De rien n'en dire à leur mère Car au fond c'est ça le plus dur T'es en couple et ça te rassure Mais avec les filles le pire C'que tu trouves inacceptable La fin de ton bel empire Tu les rend raisonnable Et Patrick Bruel a soixante ans     Ça te fait tellement bizarre Et ça lui fait tout autant Et Patrick Bruel a soixante ans     Même s'il veut encore jouer les amants   Et Morten Harket a soixante ans     Tu sais bien qu'on vit plus vieux, mais plus jeune, c'est pour quand ? Et Cindy Lauper a soixante ans     Jackson peut même pas en dire autant

Du même artiste :

empty heart empty heart E, G#m/D#, C#m, A, F#m, B7, B
empty heart empty heart Am, C, G, D, F, Em
empty heart empty heart Am, F, Dm, G, E, C
empty heart empty heart F#m, B7, E, G#m, C#m, B, A, Ab7
empty heart empty heart C, G, F, Dm
empty heart empty heart Bm, D, E, F#, G, A, F#m, D/F#, A/E
empty heart empty heart F, Dm7, Bb, C7, Bbmaj7, Gm, C, A7, Dm, E
empty heart empty heart Gm, Cm6, D7, F7, Bb, F, Cm9, D, Eb
empty heart empty heart F#m, E, B, C#7
empty heart empty heart C, Em, F, G, Am
Cette chanson évoque le passage du temps et les petites désillusions liées à la vie adulte. L'interprète décrit avec humour et mélancolie ses luttes après une soirée trop arrosée, les maux de tête, et les anxiétés des petits tracas quotidiens. Il se rend compte que des icônes de sa jeunesse, comme Patrick Bruel, vieillissent également, ce qui lui fait prendre conscience de sa propre condition. Entre les jeux de séduction et la gestion de la vie familiale, il essaie de rester jeune dans un corps qui, lui, ne suit plus vraiment. Le ton léger et ironique de la chanson, à travers des anecdotes du quotidien, capte la réalité de beaucoup d'entre nous face à la progression de l'âge et les souvenirs nostalgiques d'une jeunesse insouciante. C'est un reflet de la vie, avec ses petites vicissitudes, mais aussi un clin d'œil à la volonté de continuer à rêver et à s'amuser.