La tristitude

Oldelaf

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Intro : La tristitude, c'est quand tu viens juste d'avaler un cure dent Quand tu te rends compte que ton père est suisse allemand Quand un copain t'appelle pour son déménagement Et ça fait mal... La tristitude, c'est franchir le tunnel de Fourvière le 15 août Quand tu dois aller vivre à Nogent-le-Rotrou Quand ton coiffeur t'apprend que t'as des reflets roux Et ça fait mal La tristitude, c'est moi, c'est toi, c'est nous, c'est quoi C'est un peu de détresse dans le creux de nos voix    La tristitude, c'est Mmmm, c'est waou, c'est eux, c'est vous C'est la vie qui te dit que ça n'va pas du tout   La tristitude, c'est quand t'es choisi pour être gardien au handball Quand t'es dans la mercos de la princesse de Galles Quand samedi soir c'est ta fille qui joue sur Canal Et ça fait chier La tristitude, c'est quand tu marches pied nu sur un tout p'tit lego C'est quand lors d'un voyage en Inde tu bois de l'eau Quand ton voisin t'annonce qu'il se met au saxo Et ça fait mal mal mal... (Refrain) La tristitude c'est quand ton frère siamois t'apprend qu'il a l'sida Quand ta femme fait de l'échangisme un peu sans toi Quand des jeunes t'appellent monsieur pour la première fois Et ça fait mal La tristitude c'est devenir styliste mais pour Eddy Mitchell C'est conjuguer bouillir au subjonctif pluriel C'est faire les courses le samedi d'avant Noël Et ça fait mal mal mal (Refrain) La tristitude te donne la triste attitude...

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Cette chanson évoque les petites déceptions et les moments de tristesse quotidienne qui peuvent surgit à tout moment. Elle aborde des situations banales mais désagréables, comme le fait de découvrir un détail gênant sur soi-même ou de se retrouver dans des situations incontournables qui nous pèsent. À travers une série d'anecdotes légèrement absurdes, l'artiste met en lumière un état d'esprit partagé, illustrant comment ces petites contrariétés peuvent s'accumuler et nous affecter. Dans un ton humoristique, le texte souligne que la tristesse fait partie intégrante de nos vies, qu'elle se manifeste dans des moments cocasses ou plus sérieux. Ce regard sur la vie nous rappelle que nous ne sommes pas seuls face à nos malheurs, mais que ceux-ci sont souvent relatifs et universels. Ce mélange de légèreté et de mélancolie fait résonner une réalité que beaucoup reconnaîtront.