Dans ma ville

Octobre

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(x4) Dans ma ville, y'a des belles choses à voir Toutes sortes d'affaires à découvrir C'est ben plaisant d'y faire un tour Les feux de raffineries brûlent au coton L'argent circule, vive le progrès! Mais bouche ton nez avant d'y aller    Des filées de monde d'un demi-mille de long Qui attendent l'autobus en sacrant Au son d'une fanfare de klaxons                 Mille personnes dans une usine qui comptent Le reste des minutes avant l'break Qui pensent à' brosse du samedi soir...     Les p'tits enfants vont s'acheter des chips Avant d'aller jouer aux cowboys Au coeur d'la ruelle en poubelles Y'a tellement d'autos qu'il reste Rien qu'du parfum d'exhaust à respirer L'asphalte a envahi la terre La parade des décibels arrive Avec les trucks pis les avions Suivis par les marteaux-pilons Tous les transistors sont en train d'cracher Leur musique en canne qui dégoutte Comme du marshmallow fondu       Les panneaux-réclames sont tellement gros Qu'le ciel s'est transformé en bière En cigarettes pis en Pepsi                   Les buildings de cent étages sont beaux Sont hauts , sont frettes, sont drettes Et rendent l'horizon perpendiculaire...         Mais je l'aime, ma ville qui se meurt   Ce serait pas facile d'être ailleurs,    Non          Les frites, les guédilles, les hamburgers Les hot-dogs steamés c'est pas cher Ca bourre son homme c'pas compliqué Amenez le votre stock on est là pour Le consommer de toutes facons C'est pas nous autres qui décidons Les vitrines d'la grosse Catherines sont pleines De bébelles mais les vencdeurs t'haissent si tu sors pas ta piastre Vas plus vite ti-gars c'pas l'temps d'rêver Aux îles du sud la job t'attends Presses-toi parce que le temps c'est d'l'argent 600 000 bonhommes qui sortent d'la job Toute en même temps qui s'disent hostie Chu dont content qu'ce soit fini                  Dans ma ville y'a des belles choses à voir Toutes sortes d'affaires à découvrir C'est ben plaisant d'y faire un tour             Mais je l'aime, ma ville qui se meurt   Ce serait pas facile d'être ailleurs        Mais je l'aime, ma ville qui se meurt   Ce serait pas facile d'être ailleurs,      

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empty heart empty heart Am, Am/G, F, E, Dm, Em, Em7, A, Em7/B, C, D, G/B
La chanson décrit la vie quotidienne dans une ville en pleine effervescence. On y retrouve des scènes colorées où les gens s'affairent, des enfants jouent, et des foules patientent pour les transports. L’ambiance est à la fois festive et empreinte d'un certain désenchantement, avec des références au progrès et à la modernité, mais aussi à la pollution et au bruit incessant des activités urbaines. En dépit des côtés négatifs, le narrateur exprime un attachement profond à sa ville en déclin, soulignant l'idée qu'il serait difficile de s’imaginer ailleurs. Le contexte pourrait évoquer une période de transformation rapide où l'industrialisation a modifié le paysage urbain, créant un milieu à la fois riche en opportunités et lourd de conséquences. Cela fait résonner le nostalgique cheminement d'une ville qui perdrait son âme au profit de la modernité.