Les étiquettes

Noël Colombier

Transposer:

On fait souvent des murs avec des mots Alors qu'on devrait faire des ponts.    (bis) Chacun, c'est bête Fait des étiquettes Qu'il colle à la tête De ses voisins Ainsi, c'est pratique On sait tout de suite Qui est sympathique Ou qui ne l'est point Puis, aprés on classe chacun à sa place Lui, un "Monsieur bien" Elle, une fille de rien. (Refrain) Il y a les minettes et les fortes têtes Il y a les crâneurs Et puis les râleurs Lui, c'est un plat d' nouille Elle, c'est une andouille, Toi, tu n'est qu'un fou Lui c'est un voyou y a les vieilles comméres Les sales caractéres Et puis les chipies et les abrutis ; (Refrain) Toutes ces étiquettes Qu'on s'flanque à la tête Ca fait des grands murs Avec des barreauxMais quand on rejette Ces idées toutes faites On est délivré On est libéré (Refrain)

Cette chanson aborde la tendance humaine à juger et à cataloguer les autres à travers des stéréotypes, créant ainsi des barrières qui nous éloignent les uns des autres. Au lieu de bâtir des ponts de compréhension, on érige des murs faits de préjugés, où chacun se voit attribuer une "étiquette" qui le définit selon des critères souvent superficiels. Les paroles nous invitent à réfléchir sur cette attitude et soulignent l'importance de se libérer de ces jugements pour favoriser une meilleure acceptation de l'autre. Le message est particulièrement pertinent dans notre société moderne, où les réseaux sociaux et les interactions rapides peuvent exacerber ces réflexes de jugement hâtif. En fin de compte, la chanson nous pousse à chercher la compréhension et la tolérance plutôt qu'à se cantonner dans des perceptions figées des autres.