Les armes que j'ai

Noé Preszow

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(J’ai les armes que j’ai) (J’ai les armes que j’ai) J’ai les armes que j’ai des couleurs qui prennent l’eau La faute à mon prénom et depuis le berceau  A défaut de savoir m’adapter au contexte  Oui de savoir rimer en retournant ma veste J’ai les armes que j’ai des routes à sens unique Qu’il me faut labourer mon manque de tactique  Mes lettres de refus qui les soirs d’allégresse  Donnent à ma dévotion ses lettres de noblesses L’impatience furieuse de ceux qui voient devant En regardant derrière et de ceux qui pourtant  Ne voient plus grand chose quand le coeur monte aux yeux Pendant que les poings tremblent que les pieds font des noeuds  Quand il n’y a plus de centre pas vraiment de milieu Quand ça fait dans le ventre comme l’eau sur le feu Comme l’eau sur le feu J’ai les armes que j’ai l’ivresse des souv’nirs  L’ivresse des bords de mer quand le jour se retire Et que le vent me pousse à sauter dans le vide Celui d’un amour fou d’une vie intrépide  J’ai les armes que j’ai cette absence d’audace  Mon baluchon paré pour changer de surface  Parce que je suis ringard avec mon dos vouté  Mon manque d’insolence et de second degré Mais que je suis peinard à me répéter En dépit de l’époque j’ai les armes que j’ai  (J’ai les armes que j’ai) (J’ai les armes que j’ai) (J’ai les armes que j’ai) (J’ai les armes que j’ai) Et j’ai ces quelques fleurs qu’il me faut me lancer Et j’ai ces quelques coups que je dois me donner Pour réveiller les morts qu’on stocke dans mon coeur En m’privant du dehors en privant la rumeur D’emporter avec elle un bout de ma parole Et de m’prêter des ailes pour que mon chant s’envole  J’ai les armes que j’ai et j’ai mes défaillances  Pour gérer mon parler et mes incohérences  Quand on m’donne cinq minutes face à des gens bien droit Pour prouver que ça vaut la peine qu’on mise sur moi Eh ben ne misez pas que voulez-vous qu’j’vous dise ?  J’ai les armes que j’ai ces armes qui m’aiguisent C’est là que je brandis mes fusils en carton  Mes couteaux de brindilles en basse définition   Parce qu’on m’a dit non  (J’ai les armes que j’ai)   J’ai les armes que j’ai (J’ai les armes que j’ai)  (J’ai les armes que j’ai) (J’ai les armes que j’ai) Parce qu’on a dit non il me revient de vivre De toujours faire front électron libre  Parce qu’on m’a dit non il me revient de vivre D’aller chercher au fond et de poursuivre  Ce que j’ai entamé en affutant ma voix  Peut-être pour venger mes ancêtres parias  Parce qu’on m’a dit non j’ai bonne mémoire  J’ai tell’ment mal partout que je n’ai mal nulle part  Et s’il faut qu’un jour pour payer mon loyer Pour me payer l’hosto pour m’payer le café  Ouais s’il faut que je troque mes bouquets d’orties  Mes nuits de hard-rock mes jours de symphonie  S’il faut que je mette un masque à mes travers S’il faut que je r’fasse le chemin à l’envers Par détresse par ennui par défaut par défi    Toucherais-je aux armes de l’enn’mi ?   En dépit des années j’ai les armes que j’ai   En dépit du marché j’ai les armes que j’ai  J’ai les armes que j’ai  J’ai les armes que j’ai

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La chanson évoque le parcours personnel et les luttes intérieures de l’artiste, qui admet ne pas toujours se sentir à la hauteur des attentes du monde. Il parle de ses défauts et de ses faiblesses, tout en cherchant à trouver sa voix et sa place. À travers des métaphores puissantes, il décrit sa résistance face aux rejets et sa volonté de vivre pleinement, malgré les difficultés et les doutes. Le contexte pourrait être celui des jeunes adultes d'aujourd'hui, confrontés à des défis et des incertitudes, mais qui cherchent néanmoins à s'affirmer et à poursuivre leurs rêves, même si leurs "armes" – leurs compétences et leurs ressources – semblent limitées. C'est une réflexion sur l'identité, l'authenticité et le désir de ne pas se laisser abattre par les obstacles.