Tu sais, l'enfance

Nicolas Peyrac

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Mesures à 2 temps (x2)   Tu sais, l'enfance, c'est d'abord les yeux entr'ouverts Le regard flou à quelques cils de la lumière Le papillon voudrait bien survoler la terre                   Tu sais, l'enfance, c'est la solitude, la nuit, Des bruits bizarres qui vous cloueraient au fond du lit La faim, la peur, pas encore tout à fait la vie                   Je n'voudrais pas qu'tu viennes me dire, un jour,   Qu'tu n'savais pas, qu't'as jamais su parler d'amour   C'est bien joli de dire : « Je t'aime », avec des mots Qu'on n'entendait qu'à la radio Parce que, toi,  t'étais jamais là                  Tu sais, l'enfance, c'est parfois le monde à l'envers Les jours de classe qui défigurent tes hivers Quand le matin n'a pas encore chasser la nuit                   Tu sais, l'enfance, c'est aussi cette cheminée, Ce Père Noël qu'il nous faudra réinventer Et l'étincelle qui, dans tes yeux, viendra pleurer                 Je n'voudrais pas qu'tu viennes me dire, un jour,   Qu'tu n'savais pas, qu't'as jamais su parler d'amour   C'est bien joli de dire : « Je t'aime », avec des mots Qu'on n'entendait qu'à la radio Parce que, toi,  t'étais jamais là                 Un jour, l'enfance te dira : « J'ai fini mon temps » Toi, sur la branche, tu ouvriras les yeux tout grands Le monde, en bas, te tendra les bras doucement                 Je n'voudrais pas qu'tu viennes me dire, un jour,   Qu'tu n'savais pas, qu't'as jamais su parler d'amour   C'est bien joli de dire : « Je t'aime », avec des mots Qu'on n'entendait qu'à la radio Parce que, toi,  t'étais jamais là               Je n'voudrais pas qu'tu viennes me dire, un jour,   Qu'tu n'savais pas, qu't'as jamais su parler d'amour   C'est bien joli de dire : « Je t'aime », avec des mots Que l'on n'entend qu'à la radio Parce que, toi,  tu n'es jamais là               Jamais là                 

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empty heart empty heart Cm, Bb, Ab, G, F, Fm7, Bb7, Ebmaj7, Abmaj7, G7, Amaj7
empty heart empty heart Bb, A, Eb, Ab, Gm, Fm
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Cette chanson évoque les souvenirs d'enfance, à la fois doux et douloureux. Elle parle de ce regard émerveillé du jeune enfant, mais aussi de la solitude et des peurs nocturnes qui peuvent l'accompagner. Les paroles mettent en lumière la complexité de l'amour, celui des mots souvent vides, lorsque la présence de l'autre fait défaut. L'artiste rappelle aussi qu'en grandissant, on se heurte à la réalité, aux jours qui se ressemblent et aux illusions, comme la magie de Noël qui s'efface peu à peu. À travers ces réflexions, il évoque l'importance d'apprendre à exprimer ses sentiments, bien au-delà des simples mots, mais à travers une véritable connexion humaine.