La panthère

Nicolas Peyrac

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(x2) La panthère avec ses yeux verts Nous regardait faire sans en avoir  l'air   Elle buvait le thé de cinq heures Avec ses trois frères et ses quatre soeurs   Ça faisait un paquet de nuits Qu'on l'avait suivie avec nos fusils Pour en faire une descente de lit     On suait presque sang et eau Avec nos chapeaux, et nos sacs à dos Pour nous faire un manteau de  sa    peau          Mais la panthère montrait son derrière Et la queue en l'air nous faisait  de    l'air Elle flirtait avec un guépard Qui lui faisait boire une Marie-Brizard    Elle faisait le tour du pays Pour voir ses amis, les grands, les petits Se foutait pas mal de nos  soucis     Quelquefois, elle montrait du doigt Un pote de Java qu'ailleurs autrefois Elle avait trompé pour un      puma            La panthère, un soir, à cinq heures Nous dit : «  Mes Seigneurs, j'ai eu bien l'honneur » Puis, elle a mangé mes copains Me disant : «  Tintin, raconte-leur bien ! »       La panthère avec ses yeux verts Nous regardait faire sans en avoir    l'air     Elle buvait le thé de cinq heures Avec ses trois frères et ses quatre soeurs      (Ad libitum)

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Cette chanson évoque une mystérieuse panthère aux yeux verts qui observe des hommes, tout en se comportant avec une indifférence séduisante. Elle se dévoile tout en flânant avec ses frères et sœurs, appréciant un moment de détente. Les hommes, quant à eux, s'efforcent de la capturer avec leurs armes, mais ils sont confrontés à son charme insaisissable et à sa méfiance, comme s'ils n'étaient que des spectateurs de son monde. Le contexte dépeint un mélange de désir et de frustration, les protagonistes cherchant à conquérir cette créature fascinante qui navigue librement entre les différentes sphères de la vie, se moquant de leurs préoccupations. La panthère, en jouant avec les attentes des chasseurs, remet en question les notions d'emprise et de possession, faisant ainsi un clin d'œil à la complexité des relations entre l'humain et la nature.