J'laisse

Nicolas Peyrac

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Remonté de si loin La porte à côté du grand bleu Jamais cru que la fin Était aussi près du milieu Tombé cent fois relevé Et toujours l'Atlantique entre nous J'laisse   Mes drôles d'histoires Un peu trop noires Dans mes tiroirs J'laisse   Le temps qui reste À votre adresse Gardez-le moi Regardé d'assez près Les strates étranges du désespoir Vu le temps qu'il faisait Changé d'air pour qu'autres regards Me dévisagent me sourient Et toujours l'Atlantique entre nous J'laisse   Mes drôles d'histoires Un peu trop noires Dans mes tiroirs J'laisse   Le temps qui reste À votre adresse Gardez-le moi

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La chanson évoque une introspection profonde, un voyage à travers les souvenirs et les regrets. Le narrateur parle de son passé, des épreuves qu'il a surmontées, tout en faisant référence à l'Atlantique comme une barrière symbolique entre lui et ceux qu'il aime. Il choisit de laisser derrière lui ses histoires sombres, comme pour se libérer d'un poids qui l'empêche d'avancer. Il souhaite aussi que l'on préserve le temps qui lui reste, comme un précieux lien avec ceux qui comptent pour lui. Dans ce contexte, on ressent un mélange de mélancolie et de résilience, où le protagoniste semble vouloir se tourner vers l'avenir tout en gardant en mémoire les échos d'une vie remplie de défis. La mer, avec sa portée immense, sert de métaphore à la distance émotionnelle séparant le narrateur de ses presque êtres chers et témoigne d'un désir de trouver la paix intérieure.