Amis

Nicolas Peyrac

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(Mesures à 4 temps) 2 temps | 2 temps Intro :||           Et même nos silences   En disaient long quelquefois   Je sentais d'avance   Ce qui ne t'échapp'rait pas   Savais, de tes pièges,      les lieux, les manèges   Prenais mes distances quand trop lourde ma présence Te devinais rien qu'à la chaleur    de ta voix   Pour toutes ces heures qu'on aura passées   A essayer de faire exister   Nos rêves et nos avions de papier   Qui, chaque fois, retombaient   Comme si jamais décollés, ami, ami Pour toutes ces belles qui nous ont laissés   Pour mieux jouer dans la cour d'à côté   Toujours plus beaux que nous, elles trouvaient   Leurs mots d'amour reprenaient   Quand elles changeaient de poupée, ami, ami   Tenu hors de l'eau   Quand trop de gîte à mon bord   Que j'étais K.O.   Réussie la mise à mort   Assez de banderilles      pour que je vacille   Elle m'avait fauché ; j'avais plus qu'à tomber Pas si facile de sauver l'autre    quand il se noie   Pour tout ce bien que tu m'auras fait   Aux heures de mes comas dépassés   Instants où tu donnais sans compter   Pour que j'oublie de penser   Qu'elle avait même existé, ami, ami Pour tous les jours qui restent à venir   Comme autant de chapitres à relire    Gravé à tout jamais ton visage   Sur les barreaux de ces cages   D'où je ne pourrai m'enfuir, ami, ami Pour toutes ces heures qu'on aura passées   A essayer de faire exister   Nos rêves et nos avions de papier   Qui, chaque fois, retombaient   Comme si jamais décollés, ami, ami Pour toutes ces belles qui nous ont laissés   Pour mieux jouer dans la cour d'à côté   Toujours plus beaux que nous, elles trouvaient   Leurs mots d'amour reprenaient   Quand elles changeaient de poupée, ami, ami Pour tout ce bien que tu m'auras fait   Aux heures de mes comas dépassés   Instants où tu donnais sans compter   Pour que j'oublie de penser   Qu'elle avait même existé, ami, ami Pour tous les jours qui restent à venir   Comme autant de chapitres à relire    Gravé à tout jamais ton visage   Sur les barreaux de ces cages   D'où je ne pourrai m'enfuir, ami, ami   Pour toutes ces heures...                    

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Cette chanson évoque une profonde amitié marquée par des moments de complicité, de partage et de rêves inachevés. Elle raconte une histoire de soutien mutuel face aux épreuves de la vie, où les deux amis passent ensemble à travers des instants de joie et de tristesse, se rappelant des souvenirs tout en tentant de surmonter la douleur des séparations amoureuses. Les souvenirs des rêves d’enfance et des amours perdues s’entremêlent, laissant place à une réflexion sur le temps qui passe et les promesses d’un futur à écrire. Le contexte est celui d’une amitié solide, mise à l’épreuve par les aléas de l’existence. Les références aux "avions en papier" symbolisent ces rêves fragiles et éphémères que l’on souhaite voir s’envoler, mais qui parfois retombent au sol, illustrant les déceptions. Cette relation prend une dimension presque sacrée, où chaque instant partagé est précieux, rappelant que, malgré les difficultés, l'amitié est un refuge indispensable.