Maintenant que la jeunesse

Monique Morelli

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Maintenant que la jeunesse    S'éteint au carreau bleui Maintenant que la jeunesse    Machinale m'a trahi            Maintenant que la jeunesse T'en souviens-tu, souviens-t'en Maintenant que la jeunesse   Chante à d'autres le printemps Maintenant que la jeunesse     Détourne ses yeux lilas.                 Maintenant que la jeunesse n'est plus ici, n'est plus là Maintenant que la jeunesse sur d'autres chemins légers Maintenant que la jeunesse suit un nuage étranger Maintenant que la jeunesse a fui, voleur généreux, Me laissant mon droit d'aînesse et l'argent de mes cheveux, Il fait beau à n'y pas croire, il fait beau comme jamais Quel temps, quel temps sans mémoire, on ne sait plus comment voir Ni se lever, ni s'asseoir, il fait beau comme jamais, C'est un temps contre nature comme le ciel des peintures, Comme l'oubli des tortures, il fait beau comme jamais. Frais comme l'eau sous la rame, un temps fort comme une femme, Un temps à damner son âme, il fait beau comme jamais, Un temps à rire et courir, un temps à ne pas mourir, Un temps à craindre le pire, il fait beau comme jamais !

Cette chanson évoque la nostalgie et le passage inéluctable du temps, en mettant en lumière la perte de la jeunesse. L'interprète se souvient d'un temps révolu où tout semblait possible, mais constate avec mélancolie que la jeunesse s'éteint et s'éloigne. Elle parle d'un monde où elle doit maintenant faire face à cette réalité, tout en décrivant un paysage d'une beauté saisissante, presque en décalage avec sa tristesse. Le contexte de la chanson semble refléter une profonde réflexion sur la vie, le changement et les souvenirs, tout en capturant une époque où la jeunesse et l'énergie semblent avoir laissé place à une forme de calme et de résignation. C'est un moment de contemplation sur ce qu'on a perdu, mais aussi sur ce que la vie présente encore, même si cela peut sembler étrange ou contradictoire.