Écoute le Noroit
Mickael Destrez
Me voilà prisonnier de bien des idées folles j'écoute dans le soir le cri des vents hurlants Fdim En mon âme fatiguée des démons caracolent, à l'abri sous un arbre je regarde en tremblant C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface sur la barque isolée un goéland frisonne et la plage désertée à décembre s'enlace après bien des étés après bien des automnes La détresse parfois harpe du coeur frissonne, quand la pluie traversière se déverse sur moi, alors j'entends le bruit des gouttes qui résonnent, et me mets à rêver d'avoir un feu de bois. C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface sur la barque isolée un goéland frissonne et la plage désertée à décembre s'enlace après bien des étés après bien des automnes. D'un coin de ma mémoire où ils se sont ancrés me reviennent parfois sur un chemin d'étoiles en cris et en souffrances dans ma tête brisée des souvenirs précieux bien cachés sous un voile C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface sur la barque isolée un goéland frissonne et la plage désertée à décembre s'enlace après bien des étés après bien des automnes. Je regarde le ciel et ses nuages fous épousant l'océan et ses couleurs fauves balayés de lumières et de grands reflets roux ils geignent longuement se bousculent et se sauvent. C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface sur la barque isolée un goéland frissonne et la plage désertée à décembre s'enlace après bien des étés après bien des automnes. Ecoute le noroît et les chants qu'il entonne c'est l'hallali tu vois des beaux rêves d'été pas un marin là-bas sur le port qui résonne pas un marin ne croît auprès de la jetée. C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface sur la barque isolée un goéland frissonne et la plage désertée à décembre s'enlace après bien des étés après bien des automnes.