Celle qui chantait près du comptoir

Mickael Destrez

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Un bout de chaîne une amulette Et de sa frêle silhouette Elle captivait son auditoire, Celle qui chantait près du comptoir De grands yeux tristes chargés de fard Cherchant en vain dans les regards Quelqu'un qui voudrait bien la voir Dans ce troquet près du boulevard C'est un de ces quartiers pas net   Dans une rue moite de Phuket Où elle gueulait son désespoir, La fille en noir près du comptoir Celle qui chantait dans le noir Cette chanson monte en ma tête Comme la fumée de cigarette Dont les volutes dans le soir, S'en vont rejoindre la fille en noir. De grands yeux tristes chargés de fard Cherchant en vain dans les regards Quelqu'un qui voudrait bien la voir, Dans ce troquet près du boulevard C'est un de ces quartiers pas net Dans une rue moite de Phuket Où elle gueulait son désespoir, La fille en noir près du comptoir Celle qui chantait dans le noir Un bout de chaîne une amulette Et de sa frêle silhouette Elle captivait son auditoire, Celle qui chantait près du comptoir Celle qui chantait près du comptoir

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La chanson évoque une femme mystérieuse, à l'allure fragile, qui attire l'attention des clients d'un bar grâce à sa voix et sa présence. Elle semble porter un lourd fardeau émotionnel, ses grands yeux tristes trahissant une quête désespérée de reconnaissance et d'amour dans un environnement peu réjouissant. Dans ce troquet, perdu dans une rue humide de Phuket, elle exprime son désespoir en chantant, tandis que son image se fond dans la mélancolie ambiante, accentuée par la fumée des cigarettes et l'obscurité du lieu. Son chant devient un cri de cœur, une manière d'exister malgré l'indifférence qui l'entoure.