Les villes de solitude

Michel Sardou

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Intro :         Dans les villes de grande solitude Moi le passant bien protégé   Par deux mille ans de servitude Et quelques clous sur la chaussée Dans les villes de grande solitude De nouvel-an en nouveaux nés Quand j'ai bu plus que d'habitude Me vient la faim d'un carnassier L'envie d'éclater une banque De me crucifier le caissier D'emporter tout l'or qui me manque Et de disparaître en fumée Mais dans les villes de grande solitude Tous les héros se sont pollués Aux cheminées du crépuscule Et leurs torrents se sont calmés Alors je fonce comme une bête Sur le premier sens interdit Aucun feu rouge ne m'arrête Je me sens bien dans ma folie J'ai envie de violer des femmes De les forcer à m'admirer Envie de boire toutes leurs larmes Et de disparaître en fumée Mais dans les villes de grande solitude Quand l'alcool s'est évaporé Je replonge dans la multitude Qui défile au pas cadencé    J'ai peur d'avoir brisé des vitres D'avoir réveillé les voisins Mais je suis rassuré très vite C'est vrai que je ne casse rien (Parlé:) C'est vrai que je ne casse rien …

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La chanson évoque le sentiment de solitude qui règne dans les grandes villes modernes. Le protagoniste, bien que protégé par une certaine expérience de vie, ressent une profonde déconnexion avec son entourage. Au gré de sa consommation d'alcool, il se laisse emporter par des pensées sombres et des envies destructrices, comme celle de s'opposer aux règles de la société. Pourtant, après l'ivresse, il retourne à la réalité, confus mais soulagé de ne pas avoir vraiment causé de dégâts. Ce paradoxe entre l'ivresse de la nuit et le retour à une routine pesante illustre la lutte intérieure d'un homme face à sa solitude existentielle et à la banalité d'une vie sans éclat.