Je vous ai bien eus

Michel Sardou

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Je sortais tout droit du Grand Meaulnes Avec mes airs d'adolescent      Je n'étais pourtant plus un mô-me Depuis déjà longtemps       Tu me prenais pour un poète, Le pauvre type de toujours     Les filles se payaient ma tê-te Quand je parlais d'amour Je vous ai bien eus           Je vous ai bien eus Je disais souvent : "L'Amérique, Je sais que moi j'irai un jour      Et que j'en reviendrai plus ri-che Que Dupont de Nemours"       J'ai pris tous les avions du monde, Dormi dans tous les trains de nuit,    Aimé dans des bordels immondes Des femmes aux cheveux gris Je vous ai bien eus                Je vous ai bien eus Je n'vous ressemblais pas Vous ne m'avez pas cru, mais Je vous ai bien eus,   Je vous ai bien eus J'ai toujours dansé sur les vagues Quand on croyait que je sombrais     Ma vie avait l'air d'une bla-gue Et pourtant, c'était vrai               (+1 ton:) Je me suis fait, des jours de fête, Eclater des fusées d'amour,     Comme je vais faire sauter ma tê-te A l'aube du dernier jour Je vous ai bien eus   Je vous ai bien eus Y avait déjà longtemps Que je ne m'aimais plus Mais je vous ai bien eus, Je vous ai bien eus ...

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Dans cette chanson, l'artiste évoque son parcours de vie, oscillant entre rêves et désillusions. Il se remémore ses années d'adolescence, avec un regards sur son image de poète incompris, et le mépris qu'il recevait de certaines personnes lorsqu'il parlait d'amour ou de ses ambitions d'aventure. La narration passe par des souvenirs de voyages et d'histoires d'amour, tantôt généreuses, tantôt sordides, mêlant le rire aux larmes. Malgré les échecs et les déceptions, il le clame avec une sorte de défi et une ironie qui souligne un côté rebelle et déterminé. Il affirme finalement avoir réussi à tromper son monde, et ce rejet de l'image qu'on veut lui coller devient une forme d'auto-affirmation.