Chanteur de jazz

Michel Sardou

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J'ai marché Madison, la Cinquième et Central Park. Le ciel crachait des bouffées de havane. Les bateaux de l'Hudson formaient sur l'eau comme un arc. Ils remorquaient comme une barque Manhattan. Des voitures-téléphones aux vitres aveuglées Passaient dans la fumée des chicanes. Un orchestre mendiait sous les sabots du cheval Du vieux héros général Sheridan. Des forêts d'escaliers tombaient des toits incendiés Comme le feuillage emmêlé des savanes. Des sirènes ambulance aux vitres aveuglées Déchiraient le silence à  travers les fumées. Chanteur de jazz. Welcome to America. Rimeur de phrases. Welcome to America. Chanteur de jazz. Welcome to America. Rimeur de phrases. Welcome to America. Dans le River Café, au pied du pont de Brooklyn, Buvaient d'anciennes Marilyn, de vieilles femmes. Des nuées de pédales sortaient de Carnegie Hall En soldats de carnaval, en gitanes. Des enfants de couleur, lunettes aveuglées, Revendaient du bonheur à fumer. Autour des tours jumelles, nouvelles tours de Babel, Des hélices battaient de l'aile dans mon crâne. Mais au bas du Pan Am, défilait la caravane Des sept millions d'oncles Sam sur leur canne Et là -bas des madones, le regard aveuglé, Couraient dans les klaxons à travers les fumées. Chanteur de jazz. Welcome to America. Rimeur de phrases. Welcome to America. J'ai marché Madison, la Cinquième et Central Park. Le ciel crachait des bouffées de havane. Les bateaux de l'Hudson formaient sur l'eau comme un arc. Ils remorquaient comme une barque Manhattan. Un orchestre mendiait sous les sabots du cheval Du vieux héros général Sheridan. Des forêts d'escaliers tombaient des toits incendiés Comme le feuillage emmêlé des savanes. Dans le River Café, au pied du pont de Brooklyn Buvaient d'anciennes Marilyn, de vieilles femmes. Des nuées de pédales sortaient de Carnegie Hall En soldats de carnaval, en gitanes. Autour des tours jumelles, nouvelles tours de Babel, Des hélices battaient de l'aile dans mon crâne. Mais au bas du Pan Am, défilait la caravane Des sept millions d'oncles Sam sur leur canne

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La chanson évoque l'effervescence et la complexité de la vie à New York, entre l'animation des rues et la nostalgie d'un passé flamboyant. Le narrateur déambule dans des lieux emblématiques comme Central Park et Madison Avenue, décrivant une ville vibrante où se mêlent différentes cultures et histoires. On y trouve des images évocatrices, comme des musiciens dans les rues et des silhouettes de femmes d'un autre temps, tous plongés dans une réalité où la difficulté et le bonheur coexistent. Le morceau s'inscrit dans un contexte où le jazz et la culture populaire américaine se rencontrent, rappelant l'héritage artistique d'une ville qui séduit par sa diversité et son rythme unique. On y ressent à la fois l'espoir et la mélancolie, une sorte de portrait vivant d'une Amérique qui attire et qui parfois dérange.