Les jours sans écume

Michel Forestié

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C'est vrai, nous eûmes des orages Comme le chantait le grand Jacques, Je ne fus pas toujours très sage On se croit mer, on n'est que flaque. C'est dans le bois du Pont Carré Sous les plis de ta robe blanche Que mes doigts vinrent effleurer La tendre croisée de tes hanches. C'est dans ce bois de Saint Amour Que nos deux vies se dirent oui, Pour un instant et pour toujours ? Je veux te le dire aujourd'hui. Tu me donnas de beaux enfants, Nous fûmes riches sans le sou De leurs sourires à pleines dents Et de leurs bras autour du cou. Au fil du temps, au fil du monde Ils s'éveilllèrent doucement Nous apportant chaque seconde Beaucoup d'amour, peu de tourments Au fil du temps, au fil du monde, Ils ont grandit et nous vieilli Elle fut trop rapide la ronde Mais la danse n'est pas finie   Et même en l'été le plus noir Quand je ne sus plus respirer C'est le souffle de notre histoire C'est ton souffle qui m'a sauvé Après ces années de bonheur Nos vies se comptent à rebours Mais jusqu'à notre dernière heure, Je veux te donner mon amour. Après ces années de bonheur, Remets encore ta robe blanche, Je vais la serrer sur mon cœur Avant de rejoindre les pervenches

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empty heart empty heart D, F#7, Bm, G, A
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empty heart empty heart Em, Am7, D7, G, C, B7, Am
empty heart empty heart Am, G, F, C, E7
La chanson évoque le parcours d'un couple à travers les épreuves et les moments de joie. L'auteur se souvient de leur amour né dans un bois, symbolisant des instants de tendresse et de promesses. Il parle des enfants qu'ils ont eus, apportant un bonheur simple, rempli de sourires et d’amour, en dépit des difficultés de la vie. Au fil des ans, même si le temps passe et que les souvenirs se fondent, l’engagement et l’amour demeurent inébranlables. À la fin, il exprime le souhait de revivre encore ces moments précieux, comme un hommage à leur histoire commune, même face à l’inéluctable approche du temps qui les sépare.