Loin d'ici

Michel Delpech

Transposer:

Elle pleure, sans bruit, dans mon rétro Six heure-et-demie, l'temps est pourri, j'mets la radio J'entends plus l'moteur, j'entends plus qu'mon cœur De taxi-driver Elle part, loin d'ici Loin d'ici,  loin d'ici Elle pleure, la nuit tombe, tout douc'ment J'ai pris l'périph', changé d'tarif, machinal'ment J'ai la tête ailleurs, j'suis un peu trop rêveur Pour un taxi-driver Elle part, loin d'ici Loin d'ici,  loin d'ma vie J'voudrais lui parler, trouver les mots Qu'il aurait pu lui dire J'voudrais l'empêcher, de s'en aller Et lui crier "je t'aime, je t'aime" Elle pleure, Orly brille, dans la nuit Elle dit "bonsoir", m'donne un pourboire, et c'est fini Elle regarde l'heure, appelle un porteur J'suis qu'un taxi-driver Et j'pars, loin d'ici Loin d'ici,  loin d'ici          Et j'pars, loin d'ici Loin d'ici,  loin d'ici                Loin d'ici, loin d'ici (ad lib)

Du même artiste :

empty heart empty heart Em7, A7, Dmaj7, Dm7, G7, Cmaj7, F#m7, B7, G#m7, C#7, Emaj7
empty heart empty heart G, Am7, D7, Am, E, B7, F#m, D
empty heart empty heart C, Bm, G, Em, Am, D7, D, G7, Cm, Am7, Eb, Ab, Eb7, Ab7, C#, C#m, Bbm7, E7, A, E, A7, Dm, Bm7
empty heart empty heart D, Dmaj7, Am, D7, G, Gm, D/F#, Em7, A, C#, C, B7
empty heart empty heart C, Cmaj7, Dm7, G7, Dm, Dmaj7, D, Em7, A7, Em, D4
empty heart empty heart Gm, Bb, Cm, F, Bb7, Eb, F7, D7, C7, Gm/F
empty heart empty heart Dm, C/D, Dm7, Bb, Am, G, C, F6, C7, Gm, C6, G6, G7, Bb6, Am7, Ab, Fm, Eb6, Bbm, A
empty heart empty heart Dm7, Gm7, C7, Fmaj7, Bbmaj7, Em7, A7, Em, Dmaj7
empty heart empty heart C, Em/B, Am7, Am7/G, Gm7, C7/Bb, Am, C/G
empty heart empty heart Bm, A6, Gmaj7, D, Em, G, C, Bb, A
Dans cette chanson, un chauffeur de taxi se retrouve confronté à une séparation émotive. Il observe une femme qui part, en proie à sa tristesse, alors qu'il roule dans une ville nocturne. Leurs regards se croisent, et il ressent un profond regret de ne pas pouvoir lui exprimer ses sentiments et l’empêcher de s’éloigner. La mélancolie est palpable, soulignée par l'image d'un au revoir fugace à l'aéroport, où tout s'arrête avec un simple pourboire. Le contexte illustre la solitude des rencontres éphémères, où l’instant devient précieux mais éphémère, laissant place à la nostalgie du "qu’est-ce qui aurait pu être". C'est un moment de vie, un instant suspendu où les mots restent en rade, tout en étant empreint d'une douce tristesse.