Platon
Michel Corringe
Battue à 4 temps: 2 temps | 2 temps | | (x2) J'ai fait quand j'avais vingt ans Des rêves éblouissants Dans ma tête, j'avais mine (*) J'étais grand et mes amis Mes amis me disaient d'y croire Comme un autre, j'eus mon jour Où je croyais à l'amour J'ai vu depuis ce que c'est Il met le temps que l'on met Que l'on met à vider un verre Faut-il pleurer ? C'est sot ! Que j'aie du vin ou du vinaigre, De Platon, je tiens un mot Avec Platon, moi, je répète : "À chacun sa fête !" Ta maîtresse, si tu veux, Sur un signe de tes yeux, Se jette à tes deux genoux Elle t'aime ; tournons-nous ! Tournons-nous ! Elle caresse l'autre Et la vie, c'est bien cela On pêche, on tire et puis voilà Chacun n'a payé qu'un sou Mais l'un part à jeun, l'autre saoul L'un a faim, l'autre fait bombance Faut-il pleurer ? C'est sot ! La femme se vend ; alors achète ! De Platon, je tiens un mot Avec Platon, moi, je répète : "À chacun sa fête !" (* dans le sens d'une source inépuisable de rêves)