Platon

Michel Corringe

Transposer:

Battue à 4 temps: 2 temps | 2 temps | | (x2) J'ai fait quand j'avais vingt ans Des rêves éblouissants Dans ma tête, j'avais mine (*) J'étais grand et mes amis   Mes amis me disaient d'y croire       Comme un autre, j'eus mon jour Où je croyais à l'amour J'ai vu depuis ce que c'est Il met le temps que l'on met   Que l'on met à vider un verre    Faut-il pleurer ? C'est sot ! Que j'aie du vin ou du vinaigre, De Platon, je tiens un mot Avec Platon, moi, je répète :   "À chacun sa fête !"       Ta maîtresse, si tu veux, Sur un signe de tes yeux, Se jette à tes deux genoux Elle t'aime ; tournons-nous !   Tournons-nous ! Elle caresse l'autre   Et la vie, c'est bien cela On pêche, on tire et puis voilà Chacun n'a payé qu'un sou Mais l'un part à jeun, l'autre saoul   L'un a faim, l'autre fait bombance    Faut-il pleurer ? C'est sot ! La femme se vend ; alors achète ! De Platon, je tiens un mot Avec Platon, moi, je répète :   "À chacun sa fête !"       (* dans le sens d'une source inépuisable de rêves)

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La chanson évoque les rêves juvéniles et l'innocence de l'amour à vingt ans, avec une touche de mélancolie. Elle parle des illusions que l'on se fait dans la jeunesse, où l'on croit fermement en l'amour et en l'amitié, mais le temps révèle souvent une réalité plus complexe. On y trouve aussi l'idée que la vie est faite de déséquilibres et de choix, où certains se nourrissent tandis que d'autres restent sur leur faim. Dans ce contexte de réflexions sur l'amour, l'amitié et les plaisirs de la vie, les paroles rappellent que chacun vit ses expériences différemment, et que malgré les douleurs et les désillusions, il faut célébrer chaque moment, comme un festin. Ce mélange d'humour et de sagesse invite à prendre du recul et à accepter les paradoxes de l'existence.