Mon père

Michel Bühler

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Battue à 2 temps Avec son pas tranquille, Mon père est descendu   Jusqu'au cœur de la ville,      Pour réclamer son dû.     On lisait la colère Sur son visage usé   Et si doux, d'ordinaire.   Je suis  de son côté.    Mon père a dit: "J'ai travaillé Pour vous toute ma vie.   Vous êtes riches.   Avec quoi avez-vous payé Vos villas endormies?   A ce jeu, quelqu'un triche".   N'avait pas d'autres armes Que ses mains d'ouvrier, La mémoire des larmes, Et sa voix pour crier. Il a parlé de guerres Qu'on a jetées sur lui, De crises et de misères Et de lendemains gris. Mon père a dit: "J'ai travaillé Pour vous toute ma vie. Vous êtes riches. Avec quoi avez-vous payé Vos villas endormies? A ce jeu, quelqu'un triche". On lui a dit en face: "De quoi viens-tu parler? Le monde est à sa place. Il n'y a rien à changer. Tu demandes justice. Va voir nos magistrats ! Va voir notre police ! Elle s'occupe de ça". La, la, la, la, la...           Sans répondre, mon père, Comme il s'en retournait,   Ramassa une pierre.   Je suis  de son côté.   

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La chanson raconte l'histoire d'un père, humble et travailleur, qui descend dans la ville pour revendiquer ce qui lui est dû après une vie de labeur. Son visage exprime la colère face à l'injustice qu'il subit, surtout en voyant les riches vivre dans l'opulence. Il rappelle qu'il a donné tant de lui-même, tandis que ceux qui détiennent la richesse semblent indifférents à sa souffrance et à celle des autres. Il évoque les luttes et les difficultés qu'il a affrontées, telles que les guerres et les crises, ressentant un profond décalage entre son quotidien et celui des puissants. Lorsque les autorités lui répondent avec dédain, suggérant qu'il n'y a rien à changer, il se sent découragé, mais reste fidèle à ses principes. En quittant, il ramasse une pierre, symbolisant sa détermination et son désir de résistance. C'est une œuvre qui évoque la lutte des classes et la quête de justice sociale.