Monopolis

Michel Berger

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Intro : De New York à Tokyo Tout est partout pareil   On prend le même métro Vers les mêmes banlieues Tout le monde à la queue leu leu Les néons de la nuit Remplacent le soleil   Et sur toutes les radios On danse le même disco Le jour est gris, la nuit est bleue Dans les villes de l'an deux mille La vie sera bien plus facile On aura tous un numéro Dans le dos Et une étoile sur la peau On suivra gaiement le troupeau    Dans les villes    de l'an deux mille     Mirabelle ou Roissy Tout est partout pareil Tout autour de la terre On prend les mêmes charters Pour aller où le ciel est bleu Quand on ne saura plus Où trouver du soleil Alors on partira Pour Mars ou Jupiter Tout le monde à la queue leu leu Refrain Monopolis             Il n'y aura plus d'étrangers         On sera tous des étrangers Dans les rues de Monopolis              Marcherons-nous main dans la main              Comme en mille neuf cent quatre-vingts      Tous les deux dans Monopolis               Quand nos enfants auront vingt ans             Nous on sera d'un autre temps      Le temps d'avant Monopolis    

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empty heart empty heart E, B, F#, G#m, F#m
empty heart empty heart Fm, C7, Bb7, Eb, Ab, Db
empty heart empty heart Gm7, A7, Cm6, Gm, A, D, Cm, F, Bb, Dm7, Eb
empty heart empty heart Gm, Gm7, Eb, F, D, Bb7, Cm
empty heart empty heart Am, B7, E7, C, D, E4, E, D7
empty heart empty heart Cm, Ab, Fm9, Eb, D7, G7/4, G7/D, Gm/D, F7, Bb7, Fm, G, D, Db
empty heart empty heart Cm, Gm, Eb, D7, G, G7, Fm, Fm7
empty heart empty heart F#m, Bm, E, A/C#, Bm7, F#m/E, Dmaj7, A, D, G, C, F, B
empty heart empty heart Gm, F, Eb, C, D7, Cm
La chanson évoque une société uniformisée où les différences s’effacent, créant un monde très similaire d’une ville à l’autre, que ce soit à New York ou Tokyo. Les gens suivent sans réfléchir les modes et les tendances, comme un troupeau, tandis que les paysages urbains deviennent monochromes et dépourvus de diversité. Il est question d’une certaine mélancolie face à cette homogénéisation où chacun devient étranger dans un monde qui semble sans repères. Ce climat de réflexion sur le futur, particulièrement les villes de l’an 2000, transforme la vision que l’on a des relations humaines et de l’identité. Les routes empruntées, les rêves de ciel bleu et les voyages vers d'autres mondes ajoutent une touche d'espoir, bien que teintée de nostalgie sur le temps d’avant où les connexions étaient plus authentiques.