Les princes des villes

Michel Berger

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(Tempo : 95) Briller comme une étoile filante C'est l'aventure qui les tente Et puis cet étrange pouvoir Qui s'est glissé dans leur regard Vivre plus vite que les autres Avoir un pied dans le futur Vivre les rêves qui sont les nôtres Et obéir à sa nature Puisque rien de dure vraiment Mais les princes des villes N'ont pas besoin d'armure Dans les grandes voitures Les rêves sont faciles Et leur nuit de vinyle Sont collées sur les murs Mais rien n'est vraiment sûr Et l'avenir fragile Pour les princes des villes Des idées bizarres Vibrent au rythme des guitares Des rock'n roll stars Qu'on les adore, qu'on les jalouse Comme des maîtresses andalouses Qu'on leur élève des statues Qu'on les affiche dans les rues Mais au matin d'un nouveau jour Qu'on les piétine, qu'on les insulte Qu'on établisse de nouveaux cultes Et qu'on les oublie pour toujours Puisque rien de dure vraiment Mais les princes des villes N'ont pas besoin d'armure Dans les grandes voitures Les rêves sont faciles Et leur nuit de vinyle Sont collées sur les murs Mais rien n'est vraiment sûr Et l'avenir fragile Pour les princes des villes Des idées bizarres Vibrent au rythme des guitares Des rock'n roll stars Des rêves et des mots Vibrent au rythme des pianos Du rock'n roll show

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Celui qui chante

A, D/A, F#m, D/F#, D, D9, A/E, F#m/C#, F#/C#, C#m, Db, E, F, Gb, G, Ab

Que l'amour est bizarre

C#m, G#7/B#, F#/A#, G#, G#/F#, A, F#7

Lumière du jour

Cm, Ab, Fm9, Eb, D7, G7/4, G7/D, Gm/D, F7, Bb7, Fm, G, D, Db

Mon piano danse

F, Am, D7/4, D7, Gm, Ebmaj7, G7, Cm7, F7, Bb, A4, A

Banlieue nord

E, A, C, G, D, G6, F#7, B7, F#, Em, F#m

La complainte de la serveuse automate

Am, F/A, Dm, C, Em/B, Am/G, F, E, Cmaj7, Fmaj7, E7/4, E7, Em7/A, A7, G7, A7/4, Dm/F, Am7, Dm7, A

Demain

Fm, C7, Bb7, Eb, Ab, Db

Suis ta musique où elle va

Gm, D/A, Gm/Bb, Eb, F2, F, Dm7, Gm7, D7/F#

On n'est pas seul

Cm, Fm, Bb, G/B, Cm/G, Ab, G

Medina

Bb, F, Gm, Cm, Dm7, D7

La chanson évoque la quête de liberté et d'évasion des jeunes qui rêvent de vivre intensément, en se laissant porter par l'énergie des villes et des lumières. Elle met en lumière le contraste entre leurs aspirations flamboyantes et la fragilité de leur existence, où le succès et l'admiration peuvent rapidement se transformer en désillusion. On observe cette jeunesse galvanisée par des idées audacieuses, guidée par la musique et un désir de briller, mais qui doit aussi faire face à l'oubli et à la critique à l'aube du jour suivant. Ce morceau captures l’esprit des années 80, une période où la culture rock se mêle à une nouvelle attitude envers la vie, marquée par une ambition palpable et un désir d'authenticité. Les références aux idoles fugaces et aux rêves éphémères soulignent ce mélange d'espoir et d'incertitude propre à cette époque.

Le Chansonnier