Ce soir on danse à Naziland

Michel Berger

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Intro :         Le soleil brille à Naziland                    Sur les buildings de cent étages I've got the whole world in my hand              Au cent vingt-et-unième étage Ce soir on danse Ce soir on danse On danse à Naziland                    On vit déjà cent pieds sous terre C'est le retour aux catacombes Entre les murs des grandes artères L'homme ne voit plus jamais son ombre La ville a étendu ses ailes Sur toute la grandeur du pays Les néons flashent dans le ciel Et le jour ressemble à la nuit Ce soir on danse Ce soir on danse On danse à Naziland                                            Ce soir on danse                   Ce soir on danse                   Ce soir on danse Le soleil brille à Naziland Sur les buildings de cent étages I've got the whole world in my hand Au cent vingt-et-unième étage Autour de nous il tombe des bombes Plus besoin de creuser nos tombes On est tous des morts en vacances Mais on s'en fout ce soir on danse Ce soir on danse Ce soir on danse On danse à Naziland                                      

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La chanson évoque une réalité urbaine où, derrière les lumières et l’effervescence d'une ville moderne, se cache une ambiance plus sombre. Les habitants vivent une vie qui semble déconnectée de la réalité, enfouis sous terre et privés de lumière naturelle. Cependant, malgré cette mélancolie ambiante, il y a une volonté de célébrer l’instant présent et de danser, comme une manière de résister aux difficultés et à l'angoisse du quotidien. Entre la promesse d’un beau soir et les menaces qui pèsent sur chacun, tout le monde choisit de se divertir, transformant la danse en un acte de liberté. C'est un contraste fort entre l'éclat de la fête et l'ombre d'une existence marquée par les tensions, renforçant l'idée que l'on peut trouver de la joie même au cœur de l'adversité.