Alors viens la nuit est belle

Michel Aubert

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Le soleil derrière la montagne Semble jouer à qui perd gagne Avec le soir qui va venir Il faudrait entrer dans la danse Et changer un peu de cadence Mais le village veut dormir. De fenaison en transhumance C'est déjà la fin de l'enfance On s'arc-boute avec le vent Et dans la course du manège Des semailles aux premières neiges On se retrouve au bout de l'an.          Alors viens la nuit est belle N'attendons pas un nouveau jour Suivons le cours des hirondelles Qui partent libres du parcours            Embarquons sur le bateau ivre N'attendons pas jusqu'à demain Et que la houle nous enivre Jusqu'à en perdre le chemin              Entre deux pensées pour Cythère Depuis qu'on remonte la terre On ne compte plus les printemps On rêve d'une longue route Mais plus vite qu'on ne s'en doute On se retrouve au bout du temps Dans une tourmente d'images On tourne la dernière page C'est le torrent des souvenirs Des larmes bleues sont du voyage Et se perdent dans les nuages Pour ne plus jamais revenir. Refrain

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empty heart empty heart

Sentiers perdus

Am, E7, C, G, G6, C7, F, G7, A, D
La chanson évoque le passage du jour à la nuit, symbolisant les transitions de la vie et le temps qui s'écoule. Elle invite à profiter de l'instant présent, à laisser derrière soi les préoccupations quotidiennes et à se laisser porter par le flot des souvenirs. Le texte évoque également des thèmes de nostalgie, de la beauté des saisons et de l'importance de vivre pleinement avant que le temps ne file. Dans un cadre rural, où les cycles de la nature rythment les journées, l'artiste parle d'une mélodie qui traverse l'enfance et le passage à l'âge adulte. En regardant les hirondelles s’envoler, il suggère une quête de liberté et une envie de s'échapper des contraintes de la vie. La chanson invite donc à embrasser l'éphémère et à célébrer la beauté des moments fugaces, comme un poème sur le temps qui passe.