La planète
Merzhin
Je me dirai ce que je sais Je prendrai tout ce que je peux L'argent, le monde et tes beaux yeux. J'abolirai ce qui est, J'exigerai ce que je veux Le fond, la forme et encore mieux Et si le moindre résiste Ville entière, réactionnistes Du sang dans les rues, des cafards dans les pieux Les glaces fondent, la marée monte J'engloutirai ce que je peux Hommes et géants jusqu'aux derniers Dieux Ne vois-tu rien, ne sens-tu pas Toi qui est sage, toi qui est vieux, mon vieux Tous vos mirages, tous vos forages Dans l'écorce de mes bras alors qu'il vous suffit d'ouvrir les yeux D'ouvrir les yeux ! D'ouvrir les yeux ! J'absorberai ce que tu es, J'enlèverai ce que tu extrais, La peau, mon sang, les tonnes de mépris Je détruirai ce que tu sèmes Je cracherai tous vos débris D'acier, d'or noir toutes ces folies Ne vois-tu rien, ne sens-tu pas Toi qui est sage, toi qui est vieux vieux Tous vos ravages, tous vos carnages Dans le bois de mon crâne alors qu'il vous suffit d'ouvrir les yeux Il suffirait d'ouvrir les yeux ! D'ouvrir les yeux ! Il suffirait d'ouvrir les yeux ! Ouvrir les yeux ! N.C. J'ai contemplé nos risques N.C. Un soupçon de brume sur une mine à mort N.C. J'ai scruté, cabré au-delà des orées bât la même attitude J'ai regardé le Gange un serpent d'ordures la vision se change L'atmosphère qui empeste L'ultime vérité au bout d'une laisse Et si le moindre résiste Ville entière, réactionnistes Du sang dans les rues, des cafards dans les pieux Les glaces fondent, la marée monte J'engloutirai ce que je peux Hommes et géants jusqu'aux derniers Dieux Ne vois-tu rien, ne sens-tu pas Toi qui est sage, toi qui est vieux, mon vieux Tous vos mirages, tous vos forages Dans le feu de mes entrailles alors qu'il vous suffit d'ouvrir les yeux.