Conquistador

Merzhin

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| | | | | (x2)   Dans la paume de nos mains On voit les lignes, peut-être les traces de nos lendemains On sent nos rêves qui s'évaporent Et la brûlure du réel qui nous mord   On cherche le nord   On s'imagine à l'est      On invente le sud     Finirait-on à l'ouest ?   Dans les psaumes de l'humain On voit le fil, le bras armé, qui sait, ou le vin divin On n'a capté qu'un univers qui nous laisse Seul à seul, au diable, toutes ces promesses   Jour après jour Au-delà de ces histoires, des discours   On tourne et on court Sur l'immensité des plaines, conquistador pour toujours   On cherche le nord (Sous quelle lattitude)   On s'imagine à l'est      On invente le sud (La vision se tord)   Finirait-on à l'ouest ?   Quand sonne le déclin On voit l'amour, les arômes et bien d'autres chemins Rien, ni personne N'effacera ces horizons, même les plus lointains   On cherche le nord (Sous quelle lattitude)   On s'imagine à l'est      On invente le sud (La vision se tord)   Finirait-on à l'ouest ?   On cherche le nord (Sous quelle lattitude)   On s'imagine à l'est      On invente le sud (La vision se tord)   Finirait-on à l'ouest ?                   La vision se tord                                Cauchemar                               Rêve             Sous quelle lattitude                  | | | | Nous sommes ailleurs, nous n'avons pas peur Nos braves petites soeurs, l'ignorance dans les leurs Nous n'avons pas peur, nous sommes ailleurs Les pires de nos faiblesses, on les crache, on les laisse Nous sommes ailleurs, nous n'avons pas peur Les yeux ne sont qu'un leurre, le pouvoir dans le coeur | |

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La chanson évoque un voyage intérieur à la recherche des directions de la vie, soulignant les rêves qui s'étiolent sous le poids du réel. Les protagonistes s’interrogent sur leur avenir tout en explorant leur identité et leurs désirs, oscillant entre différentes visions du monde. Ils font face aux défis et aux promesses décevantes de l'existence, tout en constatant que l'amour et les chemins de la vie demeurent inaltérables, quelles que soient les circonstances. Le ton de la chanson est empreint d'un mélange de lutte et de courage, où la peur est surmontée par une détermination à chercher son propre chemin. Elle parle du paradoxe de l'errance et du besoin d’orientation dans un monde en perpétuel mouvement. Ici, il y a une invitation à prendre conscience de ses propres luttes tout en embrassant la possibilité de réinvention et de libération.