Quitter l'enfance

Maxime Le Forestier

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Un rien te fait rougir Comme un feu de brindilles Et tu hais les familles Comme j'ai pu les hair Un rien te fait rougir Et tu voudrais changer Le sens du verbe aimer Sans les mots pour le dire Je lis ton innocence Dans le noir de tes bas Tu peux quitter l'enfance Ton enfance Ne te quitte pas Tes lèvres se colorent Maintenant que tu veilles Et tes poupées sont vieilles Maintenant que tu sors Maintenant que tu danses A chacun de tes pas Tu peux quitter l'enfance Ton enfance Ne te quitte pas Je ne peux rien te dire Je n'ai pas été fille J'ai hais les familles Comme tu peux les haïr

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C, F, G, Am, Em, E, C7, F7

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C, Cmaj7, Am, Am7, F, D7, G7, Em, G

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C, D7, F, G7, Em/B, Am, G, E7, Dm, D, E, A7

Mauve

D, C, G, F, Em, A, Dm, Dm/C, Bbmaj7, A7, Bb

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Em7, Em, A, D, G, C, F, B7, E, F#m7, F#m

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C, F, G, Am, Dm, E

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C, B, B7, Am6, Em, Em7, Cmaj7, D7, G9, Gm9, Am7, D9, G7/B, C6, A9

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E, E4, F#m, B, Emaj7, C#m, B/D#, C#7/2, Amaj7, A, B/A, B/G#

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C, F7, G, G7, F, E, E7

La chanson évoque le passage délicat de l'enfance à l'âge adulte, avec toutes les émotions qui l'accompagnent. L'artiste parle de la timidité et des premières hésitations amoureuses, tout en soulignant la difficulté de se détacher de l'innocence enfantine. Les poupées, symbole de l'enfance, deviennent obsolètes alors que l'on explore de nouveaux horizons et que l'on commence à comprendre les relations humaines d'une manière plus complexe. Dans ce contexte, l'artiste fait écho à ses propres frustrations face aux attentes sociales et aux dynamiques familiales, une réalité qui résonne chez beaucoup de jeunes qui cherchent leur identité tout en devant naviguer dans les relations souvent contraignantes de la société. Ce cheminement est intimement lié à la maturation et à la découverte de soi.

Le Chansonnier