Les jours meilleures
Maxime Le Forestier
A courir du pacifique à l’Inde on voulait quoi ? On voyait partout des sardines Alignées dans d’l’huile de moteurs Fallait donc qu’on couse à nos jeans Des fils de couleurs On était nés sur des ruines The times were changing On pouvait planter des fleurs On voulait juste des jours meilleurs Juste des jours meilleurs J’entends les mélodies grises Et toutes ces voix qui disent Ils viendront plus J’entends les fontaines de pleurs J’entends gémir les choeurs Des si j’avais su Si j’avais pu Des si j’avais eu moins peur J’entends grossir les ventres Et fumer les cigares Ça fait la différence entre Ancien adolescent et futur vieillard J’entends grossir les flingues Et fumer les mémoires Pendant qu’une bande de dingues Au fond l’leurs idées peuvent arrêter l’histoire On voyait partout des sardines Alignées dans d’l’huile de moteurs Fallait donc qu’on couse à nos jeans Des fils de couleurs On était nés sur des ruines The times were changing On pouvait planter des fleurs On voulait juste des jours meilleurs Juste des jours meilleurs J’en ai trouvé qui s’amènent Ils s’envolent ils t’emmènent Et tu t’en vas Tirés par trente six planeurs J’en ai trouvé qui rodent Au fond des nuits chaudes Au fond d’un lit Du tropique à l’équateur J’en ai trouvé qui passent En travers de moi Un ouragan qui casse Un grand pan d’habitudes et puis qui s’en va J’ai l’impression d’voir une cible Émerger du brouillard D’avoir pensé l’impossible Et dans un soupir du temps l’apercevoir Même si j’vois encore des sardines Alignées dans d’l’huile de moteurs Il m’reste un couplet d’Imagine Qui m’emmène ailleurs Juste des jours meilleurs