Jules Bonnot c'était pas n'importe qui

Maurice Barrier

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Jules Bonnot c'était pas n'importe qui Et sa tête, on en donnait un bon prix Pour l'avoir, tous les gars de la police Se seraient fait hacher comme chair à saucisse Tout seul contre tous , il résista jusqu 'au bout Et la société était dans ses p'tits souliers Sans histoire , il faisait du bon boulot Et l'Histoire a consacré ce héros          Le matin, les rupins sur leur paillasse En tremblant s'demandaient avec angoisse : "C'est-y moi qui vais leur servir de cible ? Ah mon Dieu , non vraiment c'est pas possible !" Et Bonnot peinard, détroussait les encaisseurs Devant les anars, le pays tremblait de peur Mais un jour, une femme l'a doublé Et Bonnot, cette fois ça l'a troublé ! La Judith, elle ne valait pas grand-chose Et sa place était dans une maison close Mais Bonnot, qui avait des sentiments Il l'aimait, bêtement , fidèlement

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Jules bonnot c'etait pas n'importe qui

Cm7, F7, Bb, Gm7, A7, Dm
La chanson raconte l'histoire d'un homme, Jules Bonnot, qui se distingue par son courage et sa détermination face à l'autorité, devenant ainsi une figure emblématique de la résistance. Il est décrité comme un hors-la-loi redouté par la police, et sa présence suscite une peur palpable parmi les riches, qui se demandent s'ils seront ses prochaines cibles. Bien que sa vie soit marquée par la criminalité, il est également présenté avec des émotions humaines, notamment à travers son amour pour une femme qui n'est pas très respectée dans la société. Dans ce récit, on perçoit une critique des inégalités sociales et une réflexion sur la complexité de la nature humaine, où un bandit peut aussi éprouver des sentiments profonds. C'est un portrait nuancé d'un personnage qui, malgré ses méfaits, fait l'objet d'une certaine admiration et d’une sympathie, révélant les contradictions de la société à son époque.