Dis-moi si la ville

Maud Evelyne

Transposer:

J'ai appris à voir les yeux fermés dans le noir Des fleurs multicolores poussaient dans mes orbites Je suis sortie dehors Y pleuvait des satellites Y pleuvait des fantômes au dépanneur 24 heures J'ai embrassé tous les losers Et j'ai tourné comme un vieux vinyle triste Dis-moi si la ville appartient encore au mauvais temps Ce serait facile de disparaître par en-dedans | | | | Donne-moi une raison d'attraper la tempête Quand le vent me jète en bas de tous les ponts Fabrique une prière dans mon crâne électrique Traverse mon corps au feu rouge Et parle-moi encore des animaux nostalgiques Bête à deux dos Achète-moi cheap Fais-moi tourner comme un vieux vinyle triste Dis-moi si la ville appartient encore au mauvais temps Ce serait facile de disparaître par en-dedans | | | | J'ai appris à voir les yeux fermés  dans le noir Des fleurs multicolores poussaient  dans mes orbites La-la, la-la-la La-la-la, la-la-la La-la, la-la-la-la La-la-la-la La-la, la-la-la La-la-la, la-la-la La-la, la-la-la-la La-la-la-la |||

Dans cette chanson, l'artiste évoque une quête de sens et de beauté au milieu d'un monde chaotique. Elle parle de sa capacité à ressentir la vie même en fermant les yeux, symbolisant une manière de découvrir la lumière dans l'obscurité. Les images d'une ville pluvieuse, peuplée de souvenirs et de fantômes, reflètent une mélancolie profonde, tandis que l'invitation à attraper la tempête témoigne d'un désir de vivre intensément malgré les difficultés. Le contexte de cette œuvre semble ancrer l'artiste dans une réalité urbaine où les émotions fortes et les rencontres inattendues se mêlent, soulignant à la fois une solitude intérieure et une soif de connexion. Cela crée un tableau poétique d'errance et de recherche, propice à l'interrogation sur l'appartenance à une ville qui, peut-être, porte encore le poids d’un passé lourd.