Brest-même
Matmatah
| | Mouillé jusqu'à l'os, je n'dis pas que j'ai froid Mais l'automne est précoce, j'la reconnais bien là La ville qui se mérite, qui se gagne à la sueur La cité interdite aux misérables imposteurs Mouillé jusqu'à l'os, du soir jusqu'au matin Le bitume brille comme du gloss sous ce putain de crachin Mais à trop vouloir médire celui qui n'l'aime pas Finira par subir les noires colères du noroît Cent nuances de gris commencent et toujours égale à elle-même Comme une vieille amie d'enfance, mais de là à dire qu'on s'aime Rien n'est jamais écrit, c'est chaque fois le même baptême Du feu et de la pluie avant que Brest m'aime | | | | Mouillés jusqu'à l'os on a beau raconter Qu'on a bien roulé nos bosses mieux vaut pas ne se la ram'ner Si les bras sont fermés à tes charmantes effusions C'est pour mieux t'enlacer à la prochaine saison Cent nuances de gris commencent et toujours égale à elle-même Comme une vieille amie d'enfance, mais de là à dire qu'on s'aime Rien n'est jamais écrit, c'est chaque fois le même baptême Du feu et de la pluie avant que Brest m'aime Mouillés jusqu'à l'os, c'est pas non plus l'déluge On s'amuse comme des gosses dans quelques lieux hydrofuges A refaire le monde avec d'imparfaits inconnus Ce soir on fait la bombe et on dans'ra dans les rues Cent nuances de gris commencent et toujours égale à elle-même Comme une vieille amie d'enfance, mais de là à dire qu'on s'aime Rien n'est jamais écrit, c'est chaque fois le même baptême Du feu et de la pluie avant que Brest m'aime | | | | | | | | |